Alain de Benoist, né le à Saint-Symphorien (Touraine), est un journaliste, philosophe et essayiste français.
Principal représentant de la mouvance intellectuelle dite de la "Nouvelle Droite" depuis la fin des années 1960, il est classé à l'extrême droite ou comme proche de celle-ci par la plupart des observateurs.
Fils d'Alain de Benoist (1902-1971), inspecteur général des ventes, et de Germaine Langouët (1908-1981), Alain Marie de Benoist naît à Saint-Symphorien, en Indre-et-Loire, une commune aujourd'hui rattachée à Tours. Sa grand-mère paternelle, Yvonne de Benoist, née Druet (1881-1965), fut la secrétaire de Gustave Le Bon.
Après des études secondaires effectuées à Paris, aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand, il étudie le droit constitutionnel à la faculté de droit de Paris, puis à la Sorbonne.
Ayant rejeté le christianisme de son éducation, il serait devenu, à l'âge de dix-sept ans, journaliste politique en rédigeant sous le pseudonyme de « Cédric de Gentissard » quelques articles pour le mensuel d'Henry Coston, Lectures françaises, en 1960.
En 1961, il fait la connaissance d'Amaury de Chaunac-Lanzac, futur François d'Orcival. Il rédige avec lui le journal clandestin de l'OAS Métro, France Information.
Il adhère à la Fédération des étudiants nationalistes (FEN) et, en 1962, il prend en charge le secrétariat des Cahiers universitaires, revue de la FEN, et entre en contact avec Dominique Venner et le groupe fondateur d’Europe-Action, dont il ne tarde pas à devenir l'un des principaux collaborateurs. Il participe en 1966 au Mouvement nationaliste du progrès.
Il écrit aussi un temps dans Défense de l'Occident.
Dans ses premiers livres, Salan devant l'opinion, Le Courage est leur patrie, Vérité pour l'Afrique du Sud, publiés respectivement en 1963 et 1965, le deuxième en collaboration avec François d'Orcival et le dernier avec Gilles Fournier, il prend la défense de l'Algérie française et de l'Organisation armée secrète ainsi que du régime d'apartheid en Afrique du Sud, avant de se tourner vers la philosophie politique (à travers la lecture de Louis Rougier, qui influencera sa critique du christianisme), laquelle lui fait découvrir un univers conceptuel dont , selon Pierre-André Taguieff.