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La science-fiction post-apocalyptique (parfois abrégée en « post-apo » ou « post-nuke ») est un sous-genre de la science-fiction qui dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique ou de l'énergie, pandémie, invasion extraterrestre, etc. Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. Il met en scène une confrontation de la réalité sociale (négociable, relative, corrompue, de servitude et dépassant l'échelle d'un seul homme) à la dure réalité physique (immédiate, intraitable, libre, individuelle). C'est à la fois la fin du monde et un nouveau départ. Une contradiction riche qui permet de développer un discours original sur le monde réel. Le post-apocalyptique se distingue des fictions de catastrophe (film catastrophe), qui mettent en scène le cataclysme lui-même. Les œuvres post-apocalyptiques se déclinent de façon assez vaste, mais on retrouve une forme commune (l'esthétique post-apocalyptique) et des thèmes très souvent abordés (le fond). Dans la multitude des œuvres post-apocalyptiques, deux critères essentiels se retrouvent : la société a été détruite ; les protagonistes vivent dans les vestiges de l'ancienne civilisation. Ces deux critères autorisent également un large éventail de situations. La plupart des œuvres offrent une vision où la société est détruite, ses valeurs oubliées ou bafouées, et la majeure partie de l'humanité a disparu ; c'est le cas des films classiques tels que Mad Max 2, Apocalypse 2024 ou encore La Route (roman de Cormac McCarthy, adaptation cinématographique de John Hillcoat). Mais d'autres auteurs privilégient un monde plus ambigu et plus proche du nôtre, où des sociétés ont été reconstruites, avec des lois et des règles (le premier Mad Max, ou la bande dessinée Jeremiah) ou même des situations identiques aux nôtres, où seule l'autorité centrale de l’État a disparu (Jericho).
Herbert Shea, Sylvain Thomas Schaller