La grève générale de Seattle du au est une grève générale à laquelle prirent part plus de dans la ville de Seattle aux États-Unis. Des travailleurs mécontents de plusieurs syndicats entamèrent une grève pour obtenir une hausse de salaire après deux années de restrictions dues à la Première Guerre mondiale. La plupart des unions locales, dont les membres de la Fédération américaine du travail (ou AFL) et de l'Industrial Workers of the World (IWW) rejoignirent le mouvement. Bien que la grève ait duré moins d'une semaine, la perspective que les travailleurs puissent paralyser des métropoles importantes comme Seattle perturba la classe dirigeante américaine. La crainte que la grève fut organisée par des anarchistes ou des communistes étrangers, ou qu'elle partageait leurs desseins, conduit à ce qu'on nomme la « Peur rouge ».
La grève survient dans un contexte de radicalisation des travailleurs américains et plus particulièrement de ceux du Nord-Ouest Pacifique. Les syndicats comptaient alors dans leurs rangs beaucoup de sympathisants de la toute jeune révolution russe qui travaillaient à ce que le même type de révolution ait lieu aux États-Unis. Lors de l'automne 1919 par exemple, des dockers de Seattle refusent de prendre en charge des armes destinées à un général russe d'une armée blanche (combattant les bolcheviks) et s'en prennent aux briseurs de grève qui tentaient de charger les armes sur les navires. Durant ces années, les travailleurs de la ville étaient plus syndiqués que jamais ; pour preuve, il y eut une augmentation de syndiqués de 400 % entre 1915 et 1918.
Beaucoup de syndicats de Seattle étaient officiellement affiliés à l'AFL, mais les convictions des travailleurs de la base étaient nettement plus radicales. Un meneur local d'alors s'exprime en ces termes sur les idées des travailleurs de Seattle en :
Un journaliste se souvient de la radicalisation des travailleurs de Seattle, et évoque la diffusion de la propagande traitant de la révolution russe :
Quelques semaines après l'armistice du 11 novembre 1918 qui met fin à la Première Guerre mondiale, des syndicats de la construction navale demandent une hausse de salaire pour les ouvriers non qualifiés.
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vignette|Affiche appelant à la grève générale le 5 décembre 2019 dans une rue de Villeurbanne. La grève générale est une grève interprofessionnelle touchant en principe tous les travailleurs dans un pays. N'étant jamais complète, l'expression a ensuite signifié une grève interprofessionnelle nationale de grande ampleur, voire très étendue au seul niveau d'une région ou d'une ville. vignette|droite|En 1901, à Barcelone, le pédagogue libertaire Francisco Ferrer publie le premier numéro de La Huelga General (La Grève générale) destiné à promouvoir le syndicalisme révolutionnaire.
La lutte des classes est une expression qui désigne les tensions dans une société hiérarchisée et divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique, et un modèle théorique qui explique les enjeux de cet affrontement. Ce concept est apparu au chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot, l'initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l'a emprunté.
The first Red Scare was a period during the early 20th-century history of the United States marked by a widespread fear of far-left movements, including Bolshevism and anarchism, due to real and imagined events; real events included the Russian 1917 October Revolution and anarchist bombings in the U.S. At its height in 1919–1920, concerns over the effects of radical political agitation in American society and the alleged spread of socialism, communism and anarchism in the American labor movement fueled a general sense of concern.