La polytonalité est un procédé compositionnel apparu à la fin du supposant la simultanéité à l’audition de deux ou plusieurs éléments musicaux appartenant chacun à une tonalité différente ou du moins se rapportant à ce concept dans un sens assez large : diatonies ou échelles modales plus ou moins défectives, accords parfaits ou classés. Les compositeurs usant de ce procédé ne l’ayant pas fait pour renouveler le système tonal classique mais pour développer les recherches contrapuntiques et harmoniques propres au premier , le terme « polypolarité » semblerait donc parfois plus approprié pour définir la démarche propre aux auteurs dits « polytonaux ». La polytonalité peut logiquement s’exprimer harmoniquement – ce que l’on nomme « polyharmonie » – et contrapuntiquement – ce que l’on nomme « polydiatonie » ou « polymodalité » selon les cas – ces deux formes très différentes dans leurs réalisations pouvant fusionner.
De nombreux paramètres entrent en jeu pour permettre la perception d’une polytonalité que l’on qualifierait d’authentique : temporalité, choix des combinaisons, spatialisation, orchestration, rythme Toutefois, la polytonalité ne se définit pas nécessairement par la présentation dissociante de différentes composantes tonales – au sens large : elle peut également être un concept structural non réellement perçu à l’audition.
Contrairement à ce qui est parfois affirmé, la musique polyphonique du Moyen Âge et de la Renaissance ne préfigure pas l'écriture polytonale telle qu'on la rencontrera au . Il existe toutefois de rares exemples musicaux dont l’organisation s’écarte partiellement ou totalement de celle qui est naturelle par rapport à son époque : Der Judentanz (1544) de Hans Neusiedler est à ce titre un cas exceptionnel, du moins de prime abord car son interprétation bitonale est soumise à controverse. Battalia (1673) de Heinrich Biber présente une structure polydiatonique remarquable, sous couvert de l’humour. On observe une première manifestation avérée de polyharmonie structurale générant un sentiment atonal dans Ein Musikaler Spass (1787) de W.
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Une œuvre de musique de chambre est une composition musicale destinée à un petit ensemble de cordes, bois, cuivres ou percussions, qui traditionnellement et avant l'affirmation des concerts publics, pouvait tenir dans la « grande chambre » d'un palais. Chaque partie est écrite pour un seul instrumentiste sans qu'il y ait à l'origine ni chef d'orchestre ni soliste attitré. Si certaines voix sont doublées ou triplées, particulièrement dans les cordes, on parle d'orchestre de chambre ; au-delà, on parle d'orchestre, avec le qualificatif de sa composition instrumentale (symphonique, à cordes, d'harmonie, de fanfare).
Le Sacre du printemps, sous-titré Tableaux de la Russie païenne en deux parties, est un ballet composé par Igor Stravinsky et chorégraphié originellement par Vaslav Nijinski pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev. L'œuvre a été créée par les Ballets russes de Diaghilev et dirigée par Pierre Monteux au théâtre des Champs-Élysées à Paris, le . Elle a provoqué un scandale artistique comparable, la même année, au Skandalkonzert et à la non moins célèbre bataille d'Hernani en 1830.
Edward Benjamin Britten, né le à Lowestoft dans le Suffolk, et mort le à Aldeburgh, est un compositeur, chef d'orchestre, altiste et pianiste britannique. Il est souvent considéré comme le plus grand compositeur britannique depuis Henry Purcell (en excluant Georg Friedrich Haendel, né allemand puis naturalisé britannique à quarante ans passés). Benjamin Britten est né le . Ses parents habitaient Lowestoft, un port de pêche d'Est-Anglie et leur maison faisait face à la mer du Nord.