Le Protée anguillard (Proteus anguinus), aussi appelé olm, salamandre blanche ou salamandre des grottes, unique représentant du genre , est une espèce d'urodèles de la famille des Proteidae.
Le Protée anguillard est la seule espèce du genre Proteus, la seule espèce européenne de la famille des Proteidae et le seul chordé troglobie européen. On le surnomme parfois « poisson humain » (slovène : človeška ribica) à cause de sa peau qui ressemble à celle de l’Homme.
Évoqué dès 1689 par Valvasor, il appartient au même ordre que les tritons et les salamandres. Il s'agit d'un animal cavernicole que l'on trouve principalement dans les grottes karstiques des Alpes dinariques. C'est le plus grand prédateur des fonds souterrains.
Il intéresse les scientifiques notamment en raison de sa capacité de régénérer ses tissus, qui permet d'étudier certains mécanismes du vieillissement chez les vertébrés. Caractérisé par sa sénescence négligeable, il peut atteindre l'âge de 102 ans.
Cet animal est intéressant aussi pour son adaptation au milieu souterrain où la température est stable et la lumière est absente. Les yeux du protée ont une structure vestigiale, c'est-à-dire qu'ils ont perdu leur fonction initiale, bien qu'ils soient parfaitement fonctionnels à la sortie de l'œuf. L'animal, complètement aveugle, se débrouille donc grâce à ses autres sens très développés, odorat et toucher. Sa peau, en raison de l'obscurité, n'est pas normalement pigmentée, bien qu'il soit capable de « bronzer » à la lumière. Contrairement à d’autres amphibiens, il est exclusivement aquatique. Il possède en outre des caractéristiques néoténiques : une fois adulte, il conserve certaines caractéristiques larvaires comme ses branchies externes.
Le corps du protée mesure de 20 à de long et parfois même jusqu'à .
Le corps est cylindrique, d'épaisseur constante, et présente une segmentation visible sous forme d'une série de sillons réguliers situés en bordure de chaque myomère. La queue est relativement courte, aplatie latéralement et entourée d’une fine nageoire.
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L'électroperception ou électrolocalisation est le sens avec lequel les monotrèmes ou les Chondrichthyens détectent leurs proies. L'ornithorynque peut localiser ses proies en partie grâce à la détection de leur champ électrique : il perçoit les vibrations de ses proies par des récepteurs de son bec. Sous l'eau, la vue et l'ouïe sont inhibées. L'animal se dirige donc au toucher et par l'électrolocalisation : il sait percevoir les différents champs électriques produits, par exemple, par la contraction musculaire de ses proies, et ainsi les repérer grâce à des récepteurs sensoriels, les électrorécepteurs.
L’Axolotl, Ambystoma mexicanum, est une espèce de salamandre néoténique faisant partie de l'ordre des urodèles et de la famille des Ambystomatidae. Il fait partie des animaux ayant la capacité de passer toute leur vie à l'état larvaire sans jamais se métamorphoser en salamandre adulte (on parle de néoténie), et donc de se reproduire à l'état larvaire (pédogenèse). Il est de ce fait très étudié. Pendant longtemps, on l'a confondu avec Ambystoma tigrinum (ou salamandre tigrée) dont on pensait qu'il s'agissait de la forme adulte.
thumb|250px|right|L'axolotl, souvent cité comme exemple de cas de néoténie. La néoténie décrit, en biologie du développement, la conservation de caractéristiques juvéniles chez les adultes d'une espèce, ou le fait d'atteindre la maturité sexuelle pour un organisme encore au stade larvaire. Ces phénomènes sont surtout observés chez des amphibiens et des insectes, pour lesquels on parle de pédogenèse. Il s'agit d'un cas particulier d'hétérochronie et d'un type de pédomorphose.
Complex ecological relationships, such as host-parasite interactions, are often modeled with laboratory experiments. However, some experimental laboratory conditions, such as temperature or infection dose, are regularly chosen based on convenience or conve ...