alt=Logo de l'École nationale supérieure des mines de Paris|vignette|Logo de l'École nationale supérieure des mines de Paris. L'École nationale supérieure des mines de Paris, aussi connue sous les noms de École des mines de Paris ou simplement « les Mines », appelée également MINES ParisTech en 2008, puis Mines Paris, à partir de 2020, est l'une des françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur. Elle fait partie de l'université PSL en tant qu'établissement-composante. C'est historiquement la première école des mines française. Fondée le sur ordonnance du roi Louis XVI, dans le but de former des « directeurs intelligents » pour les mines du royaume de France, c'est l’une des plus anciennes et sélectives écoles d'ingénieurs françaises. Elle est aujourd'hui un établissement sous tutelle du ministère chargé de l'Économie. Cette particularité lui donne une place et une mission spécifiques dans le paysage des établissements d'enseignement supérieur français. Ses élèves et anciens élèves sont par tradition appelés « Mineurs ». L’École des mines de Paris est un établissement public (statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel sous tutelle du ministère de l'industrie - l'économie et des finances) dont la vocation est de former des ingénieurs de premier plan destinés au secteur industriel, notamment dans les domaines de l'énergie et des matières premières, et des hauts fonctionnaires. L’établissement est membre de la conférence des grandes écoles, du réseau ParisTech, et depuis , de l'université de recherche Paris Sciences et Lettres, dont il est devenu membre fondateur en . Il est également partenaire de l'Institut Mines-Télécom. thumb|left|Les cours au . thumb|L'hôtel de Vendôme () devenu site de l'École des mines en vertu d'une ordonnance de 1816. À l’époque de sa fondation, l’exploitation des mines était à la fois une industrie d'excellence et un secteur stratégique, où se retrouvaient toutes sortes de problèmes allant de la géophysique au génie des procédés en passant par la sécurité minière, la gestion économique des ressources et la stratégie géopolitique.