La Indische Freiwilligen-Legion der Waffen-SS (en français : la Légion indienne des volontaires de la Waffen-SS), également connue sous le nom générique allemand de Legion Freies Indien (ce qui se traduit par « Légion de l'Inde libre »), est une unité de volontaires indiens de la Waffen-SS, essentiellement recrutés par le leader indépendantiste indien Subhas Chandra Bose parmi les prisonniers de guerre indo-pakistanais, qui étaient détenus par les Allemands et les Italiens en Afrique du Nord. L’objectif de la création de cette unité était de combattre les Britanniques au nom de la lutte contre le colonialisme. L’unité a d’abord fait partie de la Heer der Wehrmacht, lorsqu’elle a été formée à la fin de l’année 1941, puis a été intégrée à la Waffen-SS en août 1944. La taille, la nature et le nom militaire de l’unité ont évolué au long de la guerre en fonction des effectifs incorporés et des unités de rang supérieur auxquelles elle s’est trouvée rattachée. La Legion Freies Indien n’a pratiquement participé à aucun combat et a surtout assuré des tâches de surveillance, comme celles du mur de l'Atlantique sur certaines périodes. Après avoir battu en retraite vers l’Allemagne, l’unité a finalement été désarmée par l’armée allemande elle-même en mars 1945, puis dissoute, pour qu’elle remette ses armes à une division allemande de la Waffen-SS. L'origine de l'idée de constituer une force armée capable de se frayer un chemin vers l'Inde pour envahir le Raj britannique remonte à la Première Guerre mondiale, lorsque le et la élaboraient des plans pour lancer une rébellion au sein de l'Armée des Indes britanniques du Pendjab à Hong Kong avec le soutien allemand. Ce plan, connu sous le nom de conspiration indo-allemande, échoua après que l'information fut divulguée au renseignement britannique, après que la garnison de Hong Kong se fut rebellée. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les trois grandes puissances de l'Axe, ont cherché à soutenir les activités révolutionnaires armées dans l'Inde afin d'affaiblir le Royaume-Uni.