Kara, chef-lieu de la région de la Kara, compte approximativement habitants. La ville se situe à environ au nord de Lomé. La ville de kara existe depuis le temps colonial. Son ancien nom est Lama-Kara. Kara est, à l'origine, une extension du vieux village de Lama, près du pont enjambant la rivière Kara, construit par les Allemands. L'appellation initiale, héritage de la colonisation, était Lama-Kara. La ville est au pied du massif montagneux du pays kabiyé. Kara se trouve à une altitude d'environ . La rivière Kara divise la ville en deux parties. Il y a la partie nord et la partie sud. Généralement la précision est faite seulement quand on parle de Kara sud. Le centre de la ville se retrouve dans la partie nord. La route est le seul moyen d'arriver à Kara. Actuellement il y a plusieurs structures privées qui font le transport des individus (passagers) un peu partout au Togo. Il existe plusieurs société de transport qui desservent la ville de Kara et de ses environs. Ces sociétés utilisent des bus de 20 places et plus et couvrent pour la plupart le trajet de Kara à Lomé. Chaque année se déroule dans la préfecture de la Kozah les cérémonies d'initiation des jeunes, appelée Evala pour les jeunes hommes et Akpéma ou la danse des vierges pour les jeunes filles. Evala est une épreuve de lutte traditionnelle et est considéré comme étant la plus grande fête du pays kabyè, dans le nord du Togo. Cette pratique, fortement médiatisée, est une étape du rite d'initiation du jeune Kabyè, passage de ce dernier à l'âge adulte. Akpéma représente pour la jeune fille kabyè un passage de la jeune fille à la femme au sein de la communauté. Cette pratique touche les jeunes filles de la tranche 18-22 ans. En matière de danse, il en existe plusieurs : Habyè, Kamou, Tchimou Au point de vue architectural, le Palais des congrès de Kara est le plus connu. Mis à part le palais des congrès, l'ancien pont peut retenir l'attention des visiteurs. Ce dernier date du temps de la colonisation allemande.
Alfred Rufer, Philippe Barrade