Erich Marcks, né le à Magdebourg et mort le à Berlin, est un historien allemand. Il est le père du général Erich Marcks. Erich Marcks est le fils d'un architecte protestant, Albrecht Marks. Après avoir fréquenté le « Kloster Unser Lieben Frauen » de Magdebourg, Erich commence ses études d'Histoire ancienne en 1879 à Strasbourg avant de les continuer à Bonn et Berlin. Il y reçoit l'enseignement entre autres de Heinrich Nissen et Theodor Mommsen. En 1884, il reçoit son doctorat, mené sous la tutelle de Nissen, après avoir rendu une thèse sur l'Empire romain « Die Überlieferung des Bundesgenossenkrieges 91–89 vor Christus » (la tradition orale de la Guerre sociale de 91 à 89 av. J.-C.). Sous l'influence de Hermann Baumgarten et Heinrich von Treitschke il se réoriente dans l'Histoire moderne et passe son habilitation en 1887 sur le thème de « Caspar von Coligny und die Ermordung Franz von Guises » (Gaspard II de Coligny et l'assassinat de François de Guise). Marcks obtient son premier poste de professeur à Fribourg. Il passe ensuite par les villes de Leipzig, Heidelberg, Hambourg, Munich en Allemagne, ainsi que par les États-Unis, en 1912, où il a reçu poste de professeur en visite. Il termine sa carrière en 1928 à Berlin, où il reçoit un poste en 1922. De plus Marcks est membre de 1913 à 1922 de l'académie des sciences bavaroise, et président de sa commission historique en 1923. Il est membre également des académie des sciences prussienne, à partir de 1922, et de Saxe, du temps où il vit à Leipzig. À partir de 1910, il est rédacteur de l'« Historischen Zeitschrift » (le journal historique) au côté de son ami Friedrich Meinecke, qui est également nommé à l'académie des sciences prussienne en 1922. En tant que « Neu-Rankeaner », il est un fervent adepte de l'objectivité de l'Histoire. Leopold von Ranke devient cependant, sous l'influence de Heinrich von Treitschke, un éminent représentant de l'histoire politisée à des fins nationalistes. Son ouvrage majeur est de ce fait la biographie en deux tomes d'Otto von Bismarck, parue en 1909 et 1915.