Concept

Système éducatif en Russie

Résumé
thumb|right|200px|Jour de la rentrée scolaire ou Journée de la connaissance. Le système éducatif russe dépend principalement de l’État et l’éducation en Russie est contrôlée par le Ministère de l'enseignement et de la science. Les autorités locales réglementent l'éducation dans le cadre des lois fédérales. Le droit à l'instruction est garanti par l'article 43 de la Constitution. Depuis le système soviétique, l'instruction est obligatoire et gratuite de à . En 2004, les dépenses de l'État pour l'éducation s'élevaient à 3,6 % du PIB, soit 13 % du budget de l'État, et les établissements privés représentent 1 % de pré-inscription à l'école et 0,5 % du taux de scolarisation primaire. Depuis 2008, le taux d'alphabétisation en Russie est de 100 % pour les . Avant 1917 la Russie tsariste scolarise un enfant sur cinq. L’école devint obligatoire, gratuite et mixte en . En octobre, en remplacement de l’ancien système éducatif, Lénine instaure par décret l’École unique du travail. Puis, en , la loi affirme que « quiconque (...) empêch[erait] des analphabètes d’assister aux cours organisés s’expos[erait] à des poursuites pénales ». Pour faire face aux difficultés matérielles que pose la généralisation de l'éducation, on enseigne dans des granges, des usines, des fermes, des tentes de nomades. Des bateaux et trains dits « de propagande » désenclavant les contrées isolées. D’après l’historien Jean-Michel Palmier, « en deux ans, ces trains de propagande visitèrent quelque mille localités, et leur personnel donna plus de trois mille conférences ». L'Armée rouge est également mise à contribution : en 1919, elle compte 1 200 clubs de lecture et 6 200 cercles politiques, scientifiques, agricoles, etc.. Malgré le manque chronique de papier, les imprimeries sortent des millions de manuels et d’abécédaires, dans des dizaines de langues parlées au sein de la nouvelle Union soviétique. À la différence de la russification imposée par les tsars, qui sera reprise plus tard par Joseph Staline, les bolcheviks n’imposèrent pas le cyrillique, assimilé à un vecteur de domination grand-russe.
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