vignette|redresse=1.2|Un soldat allemand devant l'une des pancartes érigées après la destruction de Kándanos.Le panneau indique . La résistance crétoise (en lang-el|Κρητική Αντίσταση / Kritikí Antístasi) est un mouvement de résistance contre les forces d'occupation de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste, organisé par les habitants de l'île grecque de Crète, pendant la Seconde Guerre mondiale. Faisant partie de la grande résistance grecque, elle dure du , lorsque la Wehrmacht allemande envahit l'île, lors de la bataille de Crète, jusqu'au printemps 1945, lorsqu'elle se rend aux Britanniques. Pour la première fois, pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces allemandes en attaque doivent faire face, en Crète, à une résistance importante de la population locale. Les civils crétois enlevent les parachutistes ou les attaquent avec des couteaux, des haches, des faux ou même à mains nues. En conséquence, de nombreuses pertes sont infligées aux parachutistes allemands, durant la bataille. Le mouvement de résistance crétois est formé très tôt, après la bataille de Crète, avec une première réunion de planification, le . Il rassemble un certain nombre de groupes et de dirigeants différents et est initialement appelé PMK (Πατριωτικó Μέτωπο Κρήτης - en Front patriotique de Crète), mais change ensuite de nom pour devenir l'EAM (Εθνικó Απελευθερωτικó Μέτωπο - Front de libération nationale) qui constitue le principal mouvement de résistance, dirigé par les communistes, sur le continent. L'objectif principal du mouvement est, d'une part, de soutenir le peuple crétois, sous occupation, en remontant le moral, en fournissant des informations et en distribuant de la nourriture à un moment de grande privation (due aux confiscations des Allemands et des Italiens), et d'autre part, d'entreprendre certaines opérations contre les Allemands, dont un certain nombre d'opérations de sabotage. Un succès notable est la bataille pour empêcher la destruction de l', par les Allemands alors qu'ils quittent la Crète orientale.