Ammar Belhimer (en عمار بلحيمر), né le à El Aouana, est un enseignant en droit public et journaliste algérien, devenu ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Djerad puis du gouvernement Benabderrahmane du au . Il est le fondateur de quatre journaux, et a une expérience d'éditorialiste et chroniqueur. Après une licence en droit public, à l'Université d’Alger en 1978, Ammar Belhimer poursuit ses études à l'Université René Descartes à Paris, où après un DEA obtenu en 1984 il devient Docteur en droit du développement en décembre 1997, avec une thèse intitulée « Analyse politique et juridique des stratégies de gestion de l’endettement extérieur algérien de 1986 à nos jours ». De 1975 à 1990, il est journaliste au sein du quotidien d’Etat El Moudjahid et l'un des fondateurs et animateurs du Mouvement des Journalistes algériens (1988-1990). En 1980, il est interdit d'activité pour 6 mois par le gouvernement algérien, pour avoir écrit un article rapportant la condamnation d'un capitaine de l'armée à une peine de prison pour corruption. La loi Hamrouche de 1990 autorisant la création d'une presse privée, il fonde successivement plusieurs journaux : l’hebdomadaire La Semaine d’Algérie (avril 1991/février 1992) ; en avril 1992, il fonde le quotidien La Nation dont il est directeur et rédacteur en chef. La ligne éditoriale est de permettre une reprise du dialogue entre les principaux mouvements politiques du pays apparus lors des élections de 199, le FIS, le FFS et le FLN ; le terme de , appliqué habituellement à l'action du FIS, est remplacé par celui d', traduisant une forme de dissidence par rapport à la politique gouvernementale. Lors de l'assassinat de Mohamed Boudiaf en juin de la même année, le journal titre « Une seule piste: la mafia politico-financière », gros-titre qui est repris par la presse internationale assurant la couverture de l'actualité des revues de presse algérienne. La Nation fait alors l'objet d'une interdiction de publier, dans le cadre d'une politique de censure de la presse touchant deux autres quotidiens, Le Matin, interdit pour deux mois, et Al Djazaïr al Yawn, lui aussi interdit .