Le portail de la banque maintenant dans un musée de Milan|vignette La banque des Médicis (1397-1494), en Banco dei Medici est une institution financière créée par la famille de Médicis en Italie au cours du . À son époque, c'était une banque parmi les plus grandes et respectées d'Europe. Elle permit d'apporter une richesse monétaire que la famille a pu utiliser pour acquérir le pouvoir politique d'abord à Florence, puis plus tard en Italie et en Europe. Elle participa à améliorer le système en partie double validant crédits et débits, base de la comptabilité moderne. Jean de Médicis est à l'origine de la banque en 1397. En 1408, à Florence, il accroît considérablement les avoirs de sa famille et dirige activement la banque qui compte en 1408 deux filiales (Venise et Rome) et huit de plus à son apogée (Naples, Pise, Milan, Genève, Lyon, Avignon, Bruges et Londres). Il développe son activité bancaire en consentant d’énormes prêts aux souverains et aux papes (dont Jean XXIII). À la fin de sa vie, 90 % de ses revenus proviennent de la banque et les filiales ont pris une importance bien supérieure à celle de la maison-mère. Laurent de Médicis dit l'Ancien continue à gérer l'affaire. Grâce à Cosme de Médicis et à son ministre Giovanni Benci, la période 1435–1455 est la plus rentable de la Banque des Médicis qui devient la plus importante d'Europe au milieu du . Avec la mort de Cosme de Médicis (1464), le déclin de la Banque commence. À la mort de Giovanni Benci, Pierre de Médicis prend avec son frère la fonction de directeur général de la banque Médicis. Le déclin de la banque commence vers 1464. Les Médicis n’arriveront jamais à se faire rembourser, par Édouard IV et ses barons, l’argent qu’ils avaient été contraints de leur prêter pour obtenir l’autorisation d’exporter de la laine. La filiale de Londres sera liquidée en 1478 avec un passif de . James Cleugh, Die Medici. Macht und Glanz einer europäischen Familie. Piper, Munich, 2002 . Raymond de Roover, The Rise and Decline of the Medici Bank 1397-1494, Oxford, 1963.