vignette|Tournoux et le colonel Jeanpierre en mars 1958 en Algérie, deux mois avant la mort au combat du chef de Corps du 1er REP vignette|Tournoux enfant (au centre de la photo), entouré de ses parents et de son frère à Belfort en 1919 Jean-Raymond Tournoux, né le aux Rousses (Jura) et mort le à Paris, est un journaliste parlementaire français. Fils du commandant Léon Tournoux et d’Aline Gauthier, il fait ses études au Collège Sainte-Marie de Belfort puis au Lycée de Belfort. Celui qu’André Passeron appelait « l’historien du secret » (Le Monde, ) « entre en journalisme à l’âge de vingt ans. ». Il collabore à L’Éclair comtois, à La République de l'Est (1934-1939). Rédacteur à la radiodiffusion de 1941 à 1946, il est chef de service au journal Libération de 1944 à 1948, puis à Ce matin (1949-1950). Il devient éditorialiste à L'Information de 1950 à 1955 et, pour de plus longues périodes, à Combat et au Progrès de Lyon (1945-1962). À partir de 1949, il collabore à Paris-Match, dont il devient directeur des services politiques en 1964, jusqu’à son départ, en 1976, de l’hebdomadaire fondé par Jean Prouvost. Jean-Raymond Tournoux termine sa carrière de journaliste comme éditorialiste au Figaro, de 1976 à 1980, collaborant occasionnellement au Monde et à La Revue des Deux Mondes. À sa mort, il avait plusieurs projets de livres en cours. Parallèlement à son métier de journaliste, il publie plusieurs livres consacrés à l'histoire contemporaine. Il entre à l'Institut de France en 1981, en devenant membre de l’Académie des Sciences morales et politiques. Après la sortie de son premier ouvrage, Carnets secrets de la politique, Jean-Raymond Tournoux publie un livre tous les deux ans, treize ouvrages au total, à la Librairie Plon puis chez Flammarion. Traduits en huit langues (anglais, anglais des États-Unis, allemand, polonais, espagnol, portugais, hollandais, serbo-croate), ses livres sont largement chroniqués par la presse et ont un écho international (La Stampa, Wall Street Journal).