Helheim, est l'un des Neuf Mondes de la mythologie nordique. C'est un endroit froid et brumeux où vivent les morts. Le monde de Niflhel (ou Niflhel, étymologiquement la « Hel sombre ») est encore plus profond, tout en bas de l'Univers, et n'est accessible qu'en passant par Hel. C'est à cet endroit que vont les gens morts de maladie et de vieillesse.
Peu à peu, via l'influence chrétienne, il a été dit que c'était par là que passaient les morts qui n'ont pas été bons durant leur vie (voir section Influence chrétienne).
Le mot « Hel » évoquerait l'idée de « cacher » et désigne à la fois le séjour des morts et la déesse qui y règne, Hel. L'anglais « Hell » (enfer) provient de ce nom, tout comme le néerlandais « Hel » (enfer) et l'allemand « Hölle » (enfer).
Helheim est le séjour des morts. Hel est l'antichambre de Niflhel, où il fait encore plus sombre et brumeux.
Ceux qui y pénètrent ne repartent jamais une fois qu'ils ont franchi la rivière Gjöll (qui ressemble par syncrétisme au Styx gréco-romain). De toutes les sources qui sortent de Hvergelmir, Gjöll est la plus proche des grilles de Hel. Elle est surplombée d'un unique pont, Gjallarbrú gardé par la géante Módgud. Un seul chemin mène vers Hel, le Helveg (« chemin des morts »), et il passe par ce pont.
Au fond de Hel, devant les grilles de Niflheim, se trouve une grotte, Gnipahellir, où vit le chien monstrueux Garm,qui garde les grilles de Niflheim.
S'il y a toujours eu dans la mythologie nordique un ou plusieurs mondes réservés aux morts, l'interprétation livrée par Snorri Sturluson dans son Edda est vraisemblablement très empreinte de l'influence de la représentation chrétienne de l'enfer (ce livre a été écrit plusieurs siècles après la christianisation). Il en fait ici le séjour des damnés par opposition totale avec Gimlé, Vingólf et le Valhalla. En ces trois endroits se retrouveront les guerriers bons et valeureux en attente du Ragnarök.
Baldr
Le monde de Hel est au centre de l'histoire concernant la mort de Baldr. Cette section est issue en intégralité du chapitre 49 de la Gylfaginning.