Ayent est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district d'Hérens.
vignette|gauche|Vue aérienne (1955).
La commune d'Ayent s'étend sur tout le flanc droit de la vallée du Rhône, de Saint-Léonard au sommet du Wildhorn qui constitue la séparation des eaux des alpes bernoises et la frontière entre les cantons du Valais et de Berne. Sur ce territoire qui se rétrécit vers le sud, sur une distance d’environ seulement, se superposent tous les degrés d'altitudes et de végétations qui caractérisent le côté ensoleillé (adret) de la vallée principale du Valais. La Lienne, qui sépare la montagne verticalement, limite la commune sur son côté est dans toute sa longueur jusqu'à où le barrage de Tseuzier a été édifié artificiellement.
Le territoire d'Ayent occupe . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Les localités principales se situent à l'ouest de la Lienne sur de petites terrasses à une altitude de 900 à sur une terre de moraine ondulée et parsemée de petits ruisseaux. Au-dessus des villages, dans la région montagneuse (env. -) sur une zone plus ou moins couverte de forêt s'élèvent les mayens et, plus connue, la station touristique d'Anzère. Encore plus haut, à environ s'étendent les alpages.
La commune se compose de 13 villages et plusieurs hameaux, dont aucun d'ailleurs ne s'appelle Ayent : Anzère, Argnou ou Argnoud, Blignou, Botyre, Botyrette, Fortunau, La Place-Villa, Luc, Saxonne, Signèse, La Maya et Saint-Romain (siège municipal).
vignette|centre|redresse=2.5|Panorama de la commune d'Ayent depuis la colline du château d'Ayent.
L'appellation « Ayent » est ancienne. On trouve une première citation dans un document de 1052 où le nom est écrit Agent. Une seigneurie et un château sont attestés à Ayent à cette époque. Au douzième siècle, on trouve déjà l'orthographe actuelle au milieu d’autres formes également employées : Aient, Aent et Ayens.