Saillon est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Martigny. La commune est située sur la rive droite du Rhône, avec l'enclave d'Euloi, à au nord-est de Martigny. Le territoire de Saillon s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives . Le nom de la commune dérive probablement du nom latin d'une personne tel que Salius ou Sallius et signifierait propriété ou domaine de Salius. L'ellipse du premier substantif est usuelle dans les toponymes romains de Suisse romande. La plus ancienne occurrence écrite du toponyme, sous la forme de Psallionis, date de 1052. L'ancien nom allemand de la commune est . Les habitants de la commune se nomment les Saillonins (Saillonindzes ou Saillonintzes au féminin) ou Saillonains. Ils sont surnommés les Bayardins, soit ceux qui habitent près de la tour Bayard, et les Tape-Gouilles. Parmi la vingtaine de sociétés que compte Saillon, on peut mentionner la Bayardine, une société qui a pour but de faire découvrir la culture médiévale. Elle compte plus de cent membres : musiciens et danseurs, chanteurs et comédiens, archers et artistes du feu, acrobates et fauconnier, forgerons et cuisinières, bohémiennes et mendiantes. Elle organise des camps médiévaux, des spectacles de rue, des animations et, tous les quatre ans, les Médiévales de Saillon. Saillon fournit du marbre dès 1832, mais, initialement, seuls le marbre blanc nacré et le turquin (gris-bleu à stries blanches) étaient exploités. La carrière se trouve en hauteur, à une altitude de mille mètres. C'est la découverte, en 1873, du fameux marbre rubané ou cipolin (de l'italien "cipolla", veiné comme un oignon) qui lancera l'exploitation industrielle. Ce marbre en effet était utilisé dans l’Antiquité, mais sa carrière avait été perdue. La redécouverte d’une veine à Saillon a donc fait sensation.