Bürchen est une commune suisse du canton du Valais, située dans le demi-district de Rarogne occidental.
La commune de Bürchen se situe dans le demi-district de Rarogne occidental, dans le canton du Valais, sur une terrasse surplombant la rive gauche de la vallée du Rhône.
Le territoire de Bürchen s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Le nom de la commune est attesté en 1307 sous la forme « ze Birke », en 1363 comme « Birkonberg », en 1441 comme « Birchen » et en 1755 comme « Betula ». Le nom « Bürchen » vient du suisse allemand « Birch » signifiant « bouleau » (en ancien haut allemand : « birka »). L'origine du nom se trouve dans « bein den Birken » (« chez les bouleaux »), une forme plurielle au datif.
Le territoire de Bürchen est colonisé par les Alamans au ou . Dès le , le chapitre de Sion possède des droits de dîme dans le centre d'une région formée des trois hameaux principaux de Mauracker, Zenhäusern et Achru, en grande partie possessions d'alleutiers. Par des défrichements menés du au , ce noyau compte sept manses qui payent des redevances au vidomne épiscopal (reconnaissances vers 1280). Bürchen fait partie du vidomnat de Rarogne, qui passe de la famille de ce nom aux Chevron au et à la paroisse de Rarogne en 1538. Bürchen formait avec Unterbäch, Ausserberg et Rarogne la grande paroisse de Rarogne. Une filiale Unterbäch-Bürchen est créée en 1554 par le pape Jules III. Bürchen institue un rectorat en 1853 et est érigé en paroisse en 1879 ; des chapelles, un chemin de croix des , , une nouvelle église en 1963 font l'attrait du site. La séparation d'avec Rarogne entraîne la transformation en commune politique de l'ancienne communauté ; celle-ci avait reçu des statuts en 1345, 1363 et 1513 (ce dernier appelé Bauernzunft). En 1950 encore, Bürchen est une commune purement agricole, avec étagement des activités (agriculture, élevage, viticulture dans la vallée) ; en 1990 par contre, seule une personne travaille à plein temps dans le secteur primaire.