Symbiosethumb|upright=1.5|Association symbiotique d’une bactérie et de l’aulne dans un nodule fixé sur une racine. La symbiose (du grec , « avec, ensemble » et du nom , « vie ») est une association intime, durable entre deux organismes hétérospécifiques. Elle peut être obligatoire (stricte) ou facultative. Les organismes impliqués sont qualifiés de symbiotes ou de symbiontes (anglicisme) ; le plus gros peut être nommé hôte. La durabilité de l'association est relative et recouvre une part significative de la durée de vie d'au moins un des deux organismes.
Candida albicansCandida albicans est l'espèce de levure la plus importante et la plus connue du genre Candida. Candida albicans est un organisme vivant à l'état naturel dans les muqueuses de l'être humain. On le retrouve dans le tube digestif de 70% des adultes sains, et il n'entraîne habituellement aucune maladie ou symptôme en particulier. C'est un organisme commensal saprophyte. Ce champignon pathogène provoque des infections fongiques (candidiase ou candidose) essentiellement au niveau des muqueuses digestive et gynécologique.
StaphylococcusStaphylococcus (les staphylocoques) est un genre de bactéries coques à Gram positif et catalase positive, et coagulase positive pour Staphylococcus aureus, Staphylococcus intermedius, Staphylococcus pseudintermedius, Staphylococcus delphini et certains Staphylococcus schleiferi, négative pour les autres. Une vingtaine d'espèces de staphylocoques sont actuellement identifiées, dont l'espèce principale : Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections humaines et animales.
Phorésievignette|Deux anémones parasites, fixées sur la coquille occupée par un bernard-l'hermite. Dans ce cas de phorésie, les anémones alourdissent la coquille du bernard-l'hermite. La phorésie est un type d'interaction entre deux organismes où un individu (le phoronte) est transporté par un autre (l'hôte). Il s’agit d’une association libre (les sources de nourriture de chacun des partenaires étant indépendantes) et non destructrice (le transport en question n’occasionne pas de dommages physiologiques particuliers).
ProtozoaireEn biologie, le terme protozoaire (Protozoa), du grec (« premier ») et (« animal »), désigne les protistes (eucaryotes généralement unicellulaires et sans tissus spécialisés) hétérotrophes mobiles qui ingèrent leur nourriture par phagocytose, contrairement à d'autres protistes. Les protozoaires sont de petits organismes, approchant le millimètre pour les plus gros, qui existent sous forme de cellules solitaires ou de colonies de cellules. Ils ne développent pas les structures tridimensionnelles différenciées caractéristiques de la multicellularité complexe.
NematodaLes nématodes (Nematoda), ou vers ronds et effilés, constituent un embranchement de vers non segmentés. Classés parmi les ecdysozoaires, ils sont recouverts d'une épaisse cuticule. Ils représentent une part très importante de la diversité biologique sur terre et constituent, en nombre d'individus, les 4/5 du règne animal . Ubiquistes, on les trouve dans les sols du monde entier, mais ils sont plus nombreux en zone subarctique (38% du total).
Parasitoïdethumb|Chenille d'une tordeuse parasitée par la larve d'une guêpe du genre , qui la tuera avant de se nymphoser (ectoparasitisme).|alt=Une chenille sur un rameau de sapin, avec une toute petite larve accrochée derrière la tête. Un parasitoïde est un organisme qui se développe au détriment d'un autre organisme, appelé « hôte », qu'il tue inévitablement au cours ou à la fin de ce développement. Ce processus diffère du parasitisme « habituel », lors duquel le parasite ne cause pas la mort de son hôte, dont il ne retirerait aucun avantage du point de vue évolutif.
Inquilinismevignette|Une larve de Wyeomyia smithii, un moustique inquilin se nourrissant de particules nutritives en filtrant l'eau des feuilles de la Sarracénie pourpre. L’inquilinisme est une forme d'interaction biologique dans laquelle une espèce (appelée alors inquilin) se sert du corps d'une autre espèce (appelée hôte) plus grosse comme d'un abri. L'inquilinisme est bénéfique pour l'inquilin et neutre pour l'hôte. Un exemple bien connu d'inquilinisme est la relation entre les poissons-clowns (l'inquilin) et certaines anémones de mer (son hôte).
Myrmécophilievignette|Quelques insectes myrmécophiles des îles britanniques La myrmécophilie (du grec ancien : , « fourmi » ; , « aimer ») définit l'aptitude d'animaux ou de végétaux à vivre en association symbiotique externe avec les fourmis. L'adjectif myrmécophile s'applique principalement aux insectes qui vivent au sein de la fourmilière, parmi les fourmis. Ils peuvent avoir des rôles différents au sein de la colonie. Plusieurs espèces myrmécophiles consomment les déchets tels que les fourmis et les larves mortes ou les champignons qui poussent dans la fourmilière.
Microbiote cutané humainvignette|upright=1.5|Représentation schématique de la couche cornée de la peau, et du film cutané recouvert d'une communauté de micro-organismes opportunistes commensaux habituels de l'homme, formant le microbiote cutané. thumb|Structure superficielle et micro-relief de la peau (biotope de la microflore externe humaine) thumb|Le dos est l'une des régions du corps qui abrite le plus de bactéries (après les mains, le cuir chevelu et le visage).