Françoise Thom, née en 1951 à Strasbourg, est une historienne et soviétologue française, maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne. Spécialiste de la Russie postcommuniste, elle est l'auteur d'ouvrages d'analyse politique sur le pays et ses dirigeants. Fille de René Thom, mathématicien connu pour sa théorie des catastrophes, lauréat de la médaille Fields, et de Suzanne Helmlinger, Françoise Thom est agrégée de russe. Elle vit trois ans en Union soviétique, puis est professeur de russe dans l'enseignement secondaire à Ferney-Voltaire et à Calais. Elle est attachée de recherche à l'Institut français de polémologie. Elle soutient en 1983 une thèse intitulée La Langue de bois soviétique : description, rôle et fonctionnement, dirigée par Alain Besançon à l'École des hautes études en sciences sociales, puis elle est nommée maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Paris-Sorbonne. Elle présente en 2011 un mémoire d'habilitation universitaire intitulé De l’URSS à la Russie (1929-2011). Politique intérieure, politique étrangère, les imbrications, dont Olivier Forcade est le garant, à l'université Paris-Sorbonne. Elle publie sa thèse dans un ouvrage intitulé La Langue de bois, en 1987. Elle a également publié L'École des barbares, avec Isabelle Stal, en 1985, Le Moment Gorbatchev (1989) ou Les Fins du communisme (1994). En 1998, elle est coauteur, avec notamment Jean Foyer, Jacques Julliard et Jean-Pierre Thiollet, du livre La Pensée unique — Le vrai procès. Elle a recueilli, traduit, préfacé et annoté les mémoires et les analyses de Sergo Beria, fils de Lavrenti Beria, parus en 1999 sous le titre Beria, mon père : au cœur du pouvoir stalinien. En 2013, elle a enfin publié une biographie de Beria, sous le titre Beria. le Janus du Kremlin. En 2018, elle publie Comprendre le poutinisme, dans lequel elle rappelle l'ancienne appartenance de Vladimir Poutine au KGB et étudie la . En avril 2005, elle a épousé l'historien Guiorgui Mamoulia.