La théorie du ruissellement ou théorie du ruissèlement (en anglais, trickle down economics) est une hypothèse économique non démontrée et critiquée par une majorité d'économistes selon laquelle l'État doit permettre l'enrichissement des personnes les plus riches afin que celles-ci réinjectent dans le système économique les revenus engrangés. Cela contribuerait à augmenter l'activité économique et l'emploi du reste de la société, davantage que si les revenus ainsi investis avaient été prélevés et redistribués via les impôts et les prélèvements sociaux.
La théorie du ruissellement estime qu'une politique favorisant les revenus des plus riches, notamment par une réduction de leurs impôts, profite à toute l'économie. Cette réduction d'impôts permettrait de dégager des revenus auparavant ponctionnés par l’État, qui seraient réinvestis par les plus riches dans l'économie. Ce réinvestissement « ruissellerait » ainsi jusqu'aux classes populaires.
Arnaud Parienty distingue en 2018 trois types de ruissellement. Le ruissellement consiste à affirmer que la redistribution vers les plus favorisés est consommée par ces derniers et améliore le sort des plus pauvres. Le ruissellement consiste à affirmer que les sommes redistribuées aux plus favorisés permettront de mettre en branle des mécanismes favorables à la croissance, améliorant les salaires des plus pauvres ; l'épargne des plus riches serait canalisée sous forme d'investissement. Le ruissellement , enfin, serait un ruissellement où le gain de richesses permis par les dépenses et investissements des plus riches permettrait non seulement de générer de la croissance, mais en plus, d'augmenter les recettes fiscales de l'État.
Selon Nicholas Kaldor, lorsqu'une économie se trouve en situation de sous-investissement, l’État peut essayer de provoquer une hausse de l'investissement des plus riches par le biais d'une redistribution des richesses vers le haut.
Le terme de est employé par Arthur Okun afin de désigner les bienfaits de la diffusion d'une innovation dans une économie.
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thumb|Courbes de Laffer possibles, sur le modèle de la fonction bêta. Cela étant, rien n'impose à cette courbe d'être continue, ni dérivable. Elle pourrait même être une courbe de type hystérésis. La seule certitude est qu'elle vaut 0 aux bornes de l'intervalle et qu'elle possède au moins un maximum local. La courbe de Laffer est une hypothèse faite dans le cadre de modélisations économiques et développée par des économistes de l'offre, en particulier Arthur Laffer.
Le nom de conservatisme fiscal est donné à différentes approches de la politique fiscale. Aux États-Unis et au Canada, le conservatisme fiscal (fiscal conservatism) est une philosophie politique et économique qui prône, pour la mise en œuvre de la politique budgétaire, la baisse des impôts, la réduction des dépenses publiques et de la dette publique. Elle favorise généralement des instruments tels que le libre-échange, la déréglementation de l'économie, la baisse des impôts, et la privatisation.
La présidence de Ronald Reagan débuta le , date de l'investiture de Ronald Reagan en tant que président des États-Unis, et prit fin le . Membre du Parti républicain, Reagan entra en fonction après sa victoire écrasante face au président démocrate en exercice Jimmy Carter lors de l'élection présidentielle de 1980. Il se porta candidat à sa réélection quatre ans plus tard et défit son adversaire démocrate, l'ancien vice-président Walter Mondale, avec une marge encore plus importante.