L'hyperkaliémie est un trouble hydroélectrolytique défini par un excès de potassium dans le plasma sanguin : son diagnostic positif est affirmé par le ionogramme lorsque la kaliémie est supérieure à . La gravité est répartie entre: légère (5.5-5.9 mmol/L), modérée (6.0-6.4 mmol/L), et sévère (>6.5 mmol/L). Lorsqu'elle est sévère et surtout rapidement constituée (aiguë), l'hyperkaliémie peut engager le pronostic vital car elle est pourvoyeuse d'arythmies et de troubles conductifs pouvant aboutir – dans les cas les plus graves et en l'absence de traitement urgent à une dialyse et si complications à un arrêt cardio-circulatoire.
Le potassium est un ion essentiellement intracellulaire. Son apport est alimentaire dans les situations normales. La régulation à long terme du stock potassique et le maintien d'un taux plasmatique (kaliémie) normal sont assurés par une excrétion rénale variable soumise à une régulation hormonale : l'action de l'aldostérone (hormone effectrice du SRAA) sur le néphron distal augmente la sécrétion tubulaire de potassium et donc son élimination urinaire.
À plus court terme, la kaliémie est également sous l'influence de deux autres facteurs :
d'une part, l'activité de la Na/K-ATPase qui va dans le sens d'un abaissement de la kaliémie par augmentation des entrées intracellulaires de potassium : le fonctionnement de cette pompe ionique est lui-même favorisé par divers stimulus physiologiques et notamment hormonaux, tels que l'action de l'insuline et des catécholamines ; son action est inhibée par les glucosides cardiotoniques.
d'autre part, les échanges ioniques passifs entre H et K, le passage intracellulaire d'un ion favorisant la sortie de l'autre pour maintenir l'électroneutralité du milieu intracellulaire : c'est pourquoi kaliémie et pH varient généralement en sens inverse sauf dans des cas rares.
L'ion potassium est impliqué dans plusieurs processus physiologiques cellulaires concernant la stabilité (électrique) membranaire et les potentiels d'action.
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L'hypokaliémie est un trouble hydroélectrolytique défini par un défaut de potassium dans le plasma sanguin : son diagnostic positif est affirmé par le ionogramme plasmatique lorsque la kaliémie est inférieure à 3,5 mmol/L. Comme l'hyperkaliémie, elle peut menacer la vie par la survenue de troubles du rythme cardiaque si elle n'est pas traitée. Une hypokaliémie modérée peut se voir dans une population générale adulte avec une prévalence pouvant atteindre 3 %. Elle est plus fréquente en milieu hospitalier.
L'hyperkaliémie est un trouble hydroélectrolytique défini par un excès de potassium dans le plasma sanguin : son diagnostic positif est affirmé par le ionogramme lorsque la kaliémie est supérieure à . La gravité est répartie entre: légère (5.5-5.9 mmol/L), modérée (6.0-6.4 mmol/L), et sévère (>6.5 mmol/L). Lorsqu'elle est sévère et surtout rapidement constituée (aiguë), l'hyperkaliémie peut engager le pronostic vital car elle est pourvoyeuse d'arythmies et de troubles conductifs pouvant aboutir – dans les cas les plus graves et en l'absence de traitement urgent à une dialyse et si complications à un arrêt cardio-circulatoire.
En médecine, la rhabdomyolyse (du grec : rhabdo- : « rayé » myo- : « muscle » et –lysis : « destruction ») est une situation dans laquelle des cellules des muscles squelettiques, se dégradant rapidement, libèrent leur contenu dans la circulation sanguine. Certains produits de dégradation des cellules endommagées, libérés dans le sang, comme la myoglobine, sont nocifs pour les reins et peuvent entraîner une insuffisance rénale.