La social-écologie est un courant politique cherchant . Théorisé par Éloi Laurent, il a principalement été employé en France par le Parti socialiste. Dans son livre éponyme de 2011, Éloi Laurent propose à travers la social-écologie . L'universitaire Michel Gueldry indique que la social-écologie, représentée par Éloi Laurent en France, est une expression parmi d'autres de la avec la « sobriété heureuse » (Pierre Rabhi), l’éco-communalisme libertaire (Murray Bookchin), l’écosocialisme, l’écologie politique () ou encore l’écologie profonde. En 1992, Ségolène Royal, ministre de l'Environnement du gouvernement Pierre Bérégovoy, déclare lors de l'émission politique L'Heure de vérité : « si je voulais résumer d’un mot, moi je suis une social-écologiste » après avoir précisé que pour elle : « l’environnement c’est aussi un humanisme » et que « ce qui me préoccupe ce sont les inégalités devant l’environnement, c’est comme cela que j’ai choisi mes priorités ». Pour elle justice sociale et environnement sont intimement liées. Lors du Sommet de Rio de 1992, elle défendra la justice environnementale dans les rapports économiques Nord-Sud, la même année, s'en prenant aux États-Unis d'Amérique. Laurent Fabius, dont le courant joue selon l'universitaire Timothée Duverger, plaide en 2003 en appelant à ce que l'écologie devienne . En 2010, le PS situe la notion de social-écologie au centre de son nouveau projet : sur le plan de l'écologie, il prône alors une ainsi qu'une . Interrogé en 2012 sur cette évolution, Jean-Luc Mélenchon, partisan de l'écosocialisme, définit la social-écologie comme . Lors de la campagne présidentielle de 2012, Aurélie Filippetti et plusieurs députés et membres du Pôle écologique du PS mettent en avant . Comme c'était déjà évoqué en 2009, la social-écologie devient le slogan du PS à partir de la campagne des élections départementales françaises de 2015, sous l'impulsion du Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis.
Pascal Pierre Michon, Clément Cattin, Sara Sonia Formery Regazzoni