L'oïdium, appelé aussi pourriture blanche ou maladie du blanc, est le nom générique donné à une série de maladies cryptogamiques causées par la forme asexuée de certains champignons ascomycètes appartenant à l'ordre des Erysiphales et à la famille des érysiphacées. Ces champignons sont responsables d'épiphyties qui parasitent, de manière plus ou moins spécifique, diverses espèces de plantes cultivées. Bien connu des jardiniers, des pépiniéristes et des agriculteurs, cette maladie des plantes s'attaque principalement à certaines espèces d'arbres comme le chêne, l'érable, le cognassier, le pommier ou l'aubépine qui y sont particulièrement sensibles. Elle se manifeste, comme la rouille, par des sortes de pustules apparaissant sur les organes aériens (feuilles, bourgeons, fruits), et qui peuvent se développer pour former un feutrage blanc (correspondant au développement d'un mycélium poudreux épiphytique) sur lequel sont parfois observés des points ou masses colorées, organes de reproduction sexuée généralement produits qu'en fin de saison, ou lorsque les conditions du milieu sont favorables à leur formation. Cette maladie des plantes est causée par des champignons phytopathogènes qui sont des parasites obligatoires biotrophes. 21 genres et 440 espèces de champignons infectent plus de de plantes ( de plantes à fleurs). vignette|Observation en microscopie électronique à balayage du mycélium qui donne naissance à des spores d'été (conidies) en forme d'œuf chez l'oïdium de l'érable. Oïdium est emprunté (1825) au latin scientifique la, formé sur le grec ôon « œuf » et le suffixe -idium, signifiant « qui ressemble à un œuf », en référence à certains mycéliums fongiques qui donnent naissance à des spores en forme d'œufs. Le mot désigne d'abord le champignon parasite puis, par métonymie (1874), la maladie qu'il produit. Les principales formes d'oïdium sont, selon l'OEPP (EPPO Plant Protection Thesaurus).