En chimie ou en physique, selon le Bureau international des poids et mesures, Il s'agit d'une grandeur physique dont l'unité correspondante dans le Système international d'unités (SI) est la mole. La quantité de matière unitaire est donc « une mole » de la matière considérée, quelle que soit cette matière.
L'expression « quantité de matière » n'a été définie qu'en 1969. L'expression « nombre de moles », préexistante, reste correcte et est encore répandue parmi les chimistes. Le terme « quantité chimique » est également admis comme synonyme de « quantité de matière » et est utilisé dans certains ouvrages. Par ailleurs, la brochure sur le SI du BIPM, le Gold Book et le Green book de l'UICPA préconisent l'utilisation de l'expression « quantité de i » pour désigner le nombre de moles d'une substance i donnée, par exemple « quantité d'eau » pour exprimer le nombre de moles d'eau, et non pas « quantité de matière d'eau ».
La quantité de matière ne doit pas être confondue avec la masse, qui s'exprime en kilogrammes. La différence entre les deux est la masse molaire, qui peut prendre des valeurs extrêmement importantes dans le cas notamment des macromolécules.
La quantité de matière exprimée en moles se définit comme suit :
la quantité de matière, exprimée en moles (mol) ;
le nombre d'entités de même espèce (molécules, ions, atomes, électrons, etc.) en jeu dans le système, qui n'a pas d'unité ;
la constante d'Avogadro, qui vaut (valeur établie par le BIPM).
La quantité de matière est une grandeur extensive, c'est-à-dire que la quantité de matière d'un système est la somme des quantités de matière sur toutes ses parties.
Fondamentalement, donc, la quantité de matière ne fait que refléter le comptage d'unités de même espèce.
L'unité naturelle de la quantité de matière est donc théoriquement l'« unité », qui est le nombre élémentaire (et minimal) ; un nombre d'entités de même espèce (molécules, ions, atomes, électrons, etc.) devant nécessairement se traduire par un nombre entier.