Le huttérisme est un mouvement chrétien anabaptiste né dans le Tyrol au . Ce groupe ethno-religieux issu de l'anabaptisme prend ses racines de la Réforme radicale au , à l'instar des mennonites et des amish. L'un des plus grands foyers anabaptistes au se situe en Moravie, où les fidèles sont tolérés par une partie de la noblesse. Aujourd'hui ce mouvement subsiste surtout au Canada (pour les trois-quarts) et aux États-Unis (pour un quart) où environ adeptes vivent en circuit fermé dans des communautés agricoles. Ils parlent un dialecte allemand, le huttérien. Ils se sont divisés en deux groupes : les vieux huttérites et les nouveaux huttérites, ces derniers ayant été excommuniés par les premiers.
Le mouvement a ses origines dans la fondation d'une communauté anabaptiste en 1528 à Austerlitz (Moravie) par Jacob Hutter. Les huttérites s'efforcent de vivre en conformité avec le christianisme du Nouveau Testament, ce qu'ils font en rejetant toute forme de violence, y compris celle en situation de « légitime » défense. Se référant à Actes II, 42-47, ils avaient décidé de mettre en commun leurs biens afin de pouvoir subsister : il s'agit d'entraide et pas d'une véritable communauté de production.
En 1535, la répression s'abat sur eux. L'archiduc Ferdinand d'Autriche impose à la noblesse morave de les chasser. Pendant des mois, ils se cachent dans les forêts et les cavernes. Les fermes collectives huttérites sont détruites. Hutter retourne au Tyrol où il est pris et exécuté le .
De 1536 à 1542, l'autorité au sein de la communauté est exercée par Hans Amon. Peter Riedemann est à l'époque un théologien important, auteur de deux témoignages de la foi qui sont devenus des classiques du mouvement huttérite.
Les huttérites se distinguent des autres anabaptistes par la pratique de la communauté de biens. Du simple partage du début de leur histoire, ils ont évolué vers une mise en commun de la propriété et de la production. La vie quotidienne se fait en commun. Les repas sont pris ensemble. L'éducation des enfants est également le souci de tous.
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Le protestantisme est l'une des principales branches du christianisme, avec le catholicisme et l'orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des Églises issues de la Réforme. L'ensemble de ces Églises englobe des mouvements variés, tels les luthériens, presbytériens, réformés, anglicans, méthodistes... Il regroupe plus d'un tiers des chrétiens dans le monde, soit 900 millions de protestants, dont 300 millions dans les Églises directement influencées par la Réforme et 600 millions dans les nouvelles Églises protestantes, principalement évangéliques (dont l’anabaptisme, le baptisme et le pentecôtisme).
vignette|Attelage traditionnel à côté d'une moto moderne à New Wilmington, en Pennsylvanie (États-Unis) vignette|Abri pour les carrioles à chevaux des Amish dans le parking d’une banque à Arcola, en Illinois (États-Unis) vignette|redresse|Une famille amish à Niagara Falls, Ontario (Canada). Les Amish (en allemand de Pennsylvanie : Amisch) forment une communauté religieuse chrétienne. Ils sont connus pour mener une vie simple, pacifique et austère, se tenant à l'écart du progrès et des influences du monde extérieur.
Le Bruderhof est un mouvement communautaire international issu de l'anabaptisme, fondé en 1920 en Allemagne par Eberhard Arnold. Il est composé de familles et de célibataires qui essaient de mettre en pratique le commandement de Jésus d’aimer Dieu et le prochain. Tout comme les premiers chrétiens, le Bruderhof invite quiconque voudra s’engager à une mode de vie où tous sont d’un cœur et âme, personne ne possède quoi que ce soit, et tout est mis en commun. Le Bruderhof vise à créer une nouvelle société où l’intérêt personnel cède le pas au bien commun.