Concept

Denizli (ville)

Résumé
Denizli est une métropole de Turquie, préfecture de la province du même nom. La ville se situe à l'ouest du pays, dans la région Égéenne au bord de la rivière Çürüksu Çayı (Lycos dans l'antiquité). La ville compte plus d'un million d'habitants. gauche|vignette|147x147px|Temple de Laodicée du Lycos Située à à l'est de l'antique Laodicée, florissante cité qui lui a longtemps fait de l'ombre, Denizli subit le même sort que l'ensemble des villes de provinces de l'empire romain d'orient : elle est dépeuplée et attaquée au fil des soubresauts politiques et militaires que connait l'empire byzantin. Laodicée du Lycos gauche|vignette|Place de Bayramyeri à Denizli en 1880|208x208px À la suite de la première percée turque de 1071, des « akıncı » Turkmènes s'installent à ses abords, ce qui engendre des conflits avec les byzantins ne permettant pas le développement de la ville. En 1077, Denizli est une ville turque. En 1097, la région est reprise par les Byzantins. En 1102, la ville est prise par le sultan seldjoukides de Roum Kılıç Arslan . Les Byzantins reprennent la ville en 1119. La ville de Denizli est fondée par les Seldjoukides, à côté de l’ancienne Laodicée. Elle s’est d’abord appelée Ladik par altération de Laodicée. Les Croisés passent à Laodicée une première fois en 1148. Frédéric Barberousse y passe sous ses murs en 1190. Les Seldjoukides reprennent la ville en 1207. Denizli devient le domaine de la dynastie de Germiyanides. La dynastie beylicale de Ladik, apparentés aux Germiyanides, s’y installe en 1261. Les bey se déclarent indépendants des Seldjoukides et mais restent vassaux des mongols Houlagides qui ont renversé les Seldjoukides. Le beylicat qui, disparaît en 1368 annexé par les Germiyanides. En 1390, les Germiyanides doivent se soumettre au sultan ottoman Bayezid . Leur principauté est restaurée par Tamerlan en 1402, mais retombe dans le giron ottoman en 1429. Vers 1335, le voyageur Ibn Battuta séjourne chez le bey de Ladik qu’il dit s’appeler aussi Doûn Ghozloh (Dongouzlou) c’est-à dire, selon lui, la « ville des Porcs ».
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