La phénylbutazone (Butazolidine) est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) (produit par Novartis jusqu'au ) destiné à l'Homme et à certains animaux, dont les chevaux. La phénylbutazone a autrefois été autorisée (depuis 1997 en France) chez l'Homme pour soulager des patients victimes de : poussées aiguës de rhumatismes abarticulaires (périarthrite scapulohumérale, tendinites, bursites), d'arthrites microcristallines, dont la goutte notamment) ; radiculalgies sévères. Elle est restée indiquée contre certains rhumatismes inflammatoires chroniques (dont la spondylarthrite ankylosante) ou des syndromes apparentés (exemples : syndrome oculo-urétro-synovial ou rhumatisme psoriasique). Seules ces dernières indications restaient remboursables depuis 2006. Ce produit n'est plus recommandé pour un usage humain car il peut causer des effets indésirables graves tels que la suppression de la production de globules blancs et provoquer des cas d'anémies aplasiques. En France, un avis défavorable au remboursement (SMR insuffisant) avait déjà été rendu en . La Haute Autorité de santé a préconisé (en ) l'abandon de son remboursement par la sécurité sociale : . Principalement destinée aux chevaux, la phénylbutazone est communément utilisée comme : analgésique : elle est destinée à soulager la douleur causée par diverses infections et par certains troubles musculosquelettiques, y compris les entorses, les blessures dues au surmenage, tendinites, arthralgies, arthrite, et la fourbure. Comme les autres AINS, elle agit directement sur les tissus musculosquelettiques pour contrôler l'inflammation, réduisant ainsi les dommages inflammatoires secondaires, soulageant la douleur et rétablissant l'amplitude de mouvement. Elle ne guérit pas les maladies musculosquelettiques, ni ne soulage la douleur des coliques ; antipyrétique : on la prescrit aussi pour réduire la fièvre, mais avec le risque que ses qualités antipyrétiques masquent d'autres symptômes.