Le Parti communiste de Lettonie (Latvijas Komunistiska partija, abrégé en LKP) est un ancien parti politique de Lettonie, qui dirigea la République socialiste soviétique de Lettonie jusqu'à sa dissolution. Cette organisation constituait une branche régionale du Parti communiste de l'Union soviétique (ci-après le « PCUS »), parti unique et dirigeant de l’URSS. Il a été interdit en 1991 après le rétablissement de l'indépendance de la Lettonie et à la suite du repli des troupes soviétiques lors des événements de janvier le , pendant laquelle il a manifestement œuvré à la rendre inopérante, mais il renaît sous le nom de Parti socialiste de Lettonie (PSL). – : Jānis Kalnbērziņš – : Arvīds Pelše – : Augusts Voss – : Boris Pougo – : Jānis Vagris – : Alfrēds Rubiks Le , une tentative de coup d'État eut lieu à Moscou (à laquelle participa Alfrēds Rubiks en Lettonie). Un organe autoproclamé, nommé le « Comité étatique de l’état d’urgence », déclara le Président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev, suspendu de ses fonctions, s’érigea en organe de pouvoir unique, et décréta l’état d’urgence . Le même jour, le , le Comité central et le Comité de Riga du PCL déclarèrent leur soutien au « Comité étatique de l’état d’urgence », et créèrent un en vue de lui fournir de l’assistance. Selon le Gouvernement letton, le , le PCL, le groupe parlementaire « Lidztiesiba » (Égalité des droits) et certaines autres organisations signèrent et diffusèrent un appel intitulé (), exhortant le peuple à se plier aux exigences de l’état d’urgence et à ne pas s’opposer aux mesures prises à Moscou par le « Comité étatique de l’état d’urgence ». Selon Tatjana Ždanoka et ses partisans, la participation du PCL à tous ces événements n’est pas prouvée ; en particulier, les députés du groupe « Lidztiesiba » participaient alors aux débats du Conseil suprême letton pendant deux jours de suite et ne savaient même pas qu’un pareil appel serait diffusé (mais cette version des faits est fortement contestée par les historiens lettons).