La céramique sigillée, anciennement appelée poterie samienne, est une céramique fine destinée au service à table caractéristique de l'Antiquité romaine. Elle se caractérise par un vernis rouge grésé cuit en atmosphère oxydante, plus ou moins clair et par des décors en relief, moulés, imprimés ou rapportés. Certaines pièces portent des estampilles d’où elle tire son nom, sigillée venant de sigillum, le sceau. Ce type de poterie rencontra un très grand succès dans le monde méditerranéen à partir du règne d'Auguste.
Plusieurs grands centres de production sont connus et il est possible d'en retracer l'histoire, en particulier celle de leur déplacement vers les provinces romaines en liaison avec le déplacement des zones de diffusion de cette céramique. Facilement identifiables et datables, les tessons de céramique sigillée constituent un important fossile directeur dans les fouilles archéologiques et sont de précieux indices pour dater des stratigraphies.
La céramique à vernis rouge, recouverte d'un engobe grésé cuite en atmosphère oxydante (eastern sigillata A) est très en vogue dès le dans le Proche-Orient hellénistique, de même que les décors en relief moulés ou à la barbotine (bols hellénistiques à relief). Ce sont très probablement les nombreux commerçants italiens et les légionnaires romains présents dans cette région qui introduisent la mode en Italie.
À partir des années 50 de notre ère, la production d'Arezzo cède la place à des productions provinciales plus dynamiques, qui reprennent les formes - mais non les techniques (voir section « L'introduction de la production en Gaule ») - de l'arétine. La découverte d'un lot de céramique de la Graufesenque à Pompéi en 79, enseveli par l'éruption,
La conquête romaine de César, puis l’organisation augustéenne (27 av. J.-C. - 14 ) des provinces a déplacé le centre de gravité de l’occident romain vers le nord. La présence, au tournant de notre ère, de très nombreuses légions au nord de la Gaule sur le Rhin a entraîné l’émergence rapide d’un important marché pour des biens de consommation romains dans ces régions.
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Pottery was produced in enormous quantities in ancient Rome, mostly for utilitarian purposes. Some of this pottery has been uncovered into the 21st century in the former territory of the Roman Empire, as well as in other parts of the world, especially in waste mounds such as Monte Testaccio. Roman domestic pottery can be divided broadly into coarse wares and fine wares, the former being the everyday pottery jars, dishes and bowls that were used for cooking or the storage and transport of foods and other goods, and in some cases also as tableware, and which were often made and bought locally.
En céramique et en poterie, la barbotine est de la pâte d'argile délayée dans de l'eau. Le décor à la barbotine consiste à ajouter des reliefs en barbotine sur une poterie, et on appelle « barbotines » les poteries ainsi décorées. En dehors de ces décors, la barbotine a de multiples usages en poterie tels qu'assembler des éléments, couler l'argile dans un moule, ou appliquer des couleurs sur un fond de pâte. La composition de la barbotine se caractérise par l'argile utilisée et par une consistance plus ou moins liquide.
Le terme poterie désigne des vases et récipients à usage essentiellement domestique ou culinaire réalisés en terre cuite poreuse qui peuvent demeurer bruts ou recevoir un revêtement glaçuré. Par métonymie, le terme poterie désigne également la technique de production et l'atelier du potier. Il est employé souvent à tort comme synonyme du terme plus large de céramique, qui inclut toutes les formes de terre cuite : objets architecturaux (tuiles, carreaux, etc.), lampes, figurines ainsi que des objets divers (pipes, tuyaux.
Rheology of powder suspensions is a key factor in many processing routes, and better understanding of the parameters that control the rheology improves technical progress by reducing the empirical factors in the formulation of powder slurries. The strict r ...