Concept

Irrédentisme italien

Résumé
L'irrédentisme italien (irredentismo italiano en italien) ou pan-italianisme est un mouvement d'opinion, défendu par divers groupes et diverses associations, et qui réclamait l'intégration (irrédentisme) dans le royaume d'Italie de tous les territoires sous domination étrangère (terres irrédentes) habités par des Italiens ou qui ont fait partie d'un des États pré-unitaires ; il a été surtout actif en Italie dans la seconde moitié du et au début du siècle suivant. vignette|Carte des régions considérées comme italiennes par les irrédentistes en 1918. La Savoie et Corfou, considérées comme des terres irrédentes par le fascisme, ne sont pas mentionnées sur la carte. vignette|Le Monument à Dante de Trente fut érigé en symbole de la culture italienne quand le Trentin faisait partie de l'Empire austro-hongrois. Le mouvement faisait de la propagande en faveur de l'irrédentisme auprès des populations italiennes. Son objectif principal était d'inclure dans les frontières politiques de l'Italie toutes les communautés italophones autochtones et ainsi de créer une grande puissance européenne. Selon certains auteurs, on peut déjà trouver les racines de l'irrédentisme dans la seconde moitié du , comme réaction à la tentative française d'annexer d'autres régions italiennes comme le Piémont, la Ligurie et la Toscane pendant le Premier Empire. Toutefois, c'est dans la seconde moitié du , à la fin du Risorgimento, que le phénomène prit de l'importance ; c'est vraiment à ce moment-là que naquirent les divers mouvements qui faisaient leurs les idéaux irrédentistes : en 1877, Matteo Renato Imbriani forgea la nouvelle expression de « terre irredente » (« terres irrédentes »), et la même année justement naquit l'Associazione in pro dell'Italia Irredenta ; en 1885, fut fondée la Pro Patria et, en 1891, naquit, dans les territoires appartenant encore à l'Empire austro-hongrois, la « ». Ces diverses associations furent (suivant le moment) d'abord tolérées, puis combattues ou complètement interdites par l'État italien (d'abord par Agostino Depretis puis par Francesco Crispi), pour des questions d'opportunité en politique étrangère.
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