Concept

Harold Macmillan

Résumé
Harold Macmillan, né le à Chelsea et mort le à Chelwood Gate, est un homme d'État britannique. Membre du Parti conservateur, il occupe le poste de Premier ministre du Royaume-Uni de 1957 à 1963. Il est fait vicomte Macmillan d'Ovenden et comte de Stockton. Harold Macmillan est issu d'une famille écossaise. Il est le petit-fils de l'éditeur Daniel MacMillan, l'un des fondateurs de la maison d'édition Macmillan Publishers. Il étudie au Collège d'Eton, puis obtint un First Degree en Literae Humaniores (études classiques) au Balliol College de l'université d'Oxford. Engagé volontaire comme sous-lieutenant des Grenadier Guards le , il combat sur le front occidental durant la Première Guerre mondiale. Il est blessé à la main et à la tête à Loos en septembre 1915 puis au visage à Ypres en 1916. Il est une nouvelle fois blessé à la cuisse à la bataille de Flers-Courcelette en . Par la suite il n’est plus affecté en première ligne. Il est nommé capitaine honoraire après la guerre. Parlementaire conservateur de Stockton-on-Tees de 1924 à 1945 (avec une interruption de 1929 à 1931), Harold Macmillan s'oppose à la politique d'apaisement de Neville Chamberlain. Il entre en 1940 au ministère du Ravitaillement et devient, de 1942 à 1945, ministre résident auprès du quartier général en Afrique du Nord, à Alger. De concert avec le ministre des Affaires étrangères Anthony Eden, il s'y montre rapidement favorable au général de Gaulle, qu'il admire. Il s'efforce d'amortir les fréquentes disputes entre le chef de la France libre et le Premier ministre Winston Churchill, et de contrecarrer les initiatives du président américain Franklin Delano Roosevelt visant à fragiliser de Gaulle. Dans les cabinets Churchill et Eden, il est successivement ministre du Logement (1951), ministre de la Défense (1954-1955), secrétaire aux Affaires étrangères (mai-) et Chancelier de l'Échiquier à compter du . Partisan de l'intervention en Égypte qui va déclencher la crise du canal de Suez, il s'abstient néanmoins d'emprunter auprès du Fonds monétaire international, comme l'ont fait les Français, pour couvrir les besoins de change durant le conflit.
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