Hermaphrodite (en grec ancien / Hermaphróditos) est un personnage de la mythologie grecque.Sa mère est Aphrodite et son père est Hermès. Son nom a été utilisé pour créer le terme hermaphrodisme, qui désigne ce qui réunit les caractéristiques des deux sexes. À l'origine, c'est une forme masculine d'Aphrodite, qui s'appelait Aphroditos, qui était vénérée en tant que divinité à Chypre. La forme du nom Hermaphróditos remonte à la représentation d'Aphrodite comme un hermès et signifie initialement seulement « hermès d'Aphrodite ». Son nom est documenté pour la première fois dans la littérature dans Les Caractères de Théophraste. thumb|gauche|Hermaphrodite endormi. Copie romaine / original grec du AEC. En 1619 restauration: D. Larique, oreiller et matelas: Bernin. Louvre thumb|redresse|Le nom Hermaphróditos remonte à la représentation d'Aphrodite comme un hermès : Hermès d'Aphroditos au Nationalmuseum à Stockholm. Dans la version qu'en donne Ovide (43 avant notre ère - 17 ou 18 de notre ère), le fils de Hermès et d'Aphrodite, comme son nom l'indique, Hermaphrodite hérite à sa naissance, sur le mont Ida de Troade, de la beauté de ses parents. Un jour qu'il se baigne dans le lac de Carie habité par la naïade Salmacis, celle-ci s'éprend du bel adolescent. Comme Hermaphrodite repousse ses avances, Salmacis l'étreint de force et supplie les dieux d'être unie à lui pour toujours. Le vœu est exaucé et ils ne forment plus qu'un seul être bisexué, à la fois mâle et femelle. Hermaphrodite fait alors un vœu à ses parents, que tout homme se baignant dans le lac de la nymphe en sortirait lui aussi doté d'attributs féminins. Ce mythe d'Hermaphrodite peut être rapproché de celui des androgynes évoqué dans Le Banquet de Platon, au avant notre ère : à l'origine, certains humains (hermaphrodites) possédaient à la fois les caractères féminins et masculins, et Zeus, s'alarmant de leur potentiel, les sépara brutalement en deux moitiés. On peut remarquer à ce propos que si l'androgyne est le plus souvent déconsidéré dans la littérature grecque et romaine ce n'est pas le cas constamment, bien au contraire.