On nomme faïence de Delft ou bleu de Delft la production des manufactures néerlandaises dont la plupart étaient installées dans la région de Delft à partir du .
Les faïences de Delft acquirent leur notoriété grâce à la finesse des pièces, à la qualité de leur émaillage, et à la finesse de leurs décors peints. L'émail stannifère blanc utilisé permit aux faïenciers hollandais d'approcher l'aspect de la porcelaine chinoise, largement diffusée dans le pays grâce à la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.
thumb|Ce vase, de style Delft doré, produit vers 1700/1720, est une imitation de la porcelaine d'Imari. Musée Geelvinck-Hinlopen
Les manufactures de faïences de Delft furent réputées à partir du début du . Des potiers italiens qui maîtrisaient les techniques de la majolique s'étaient installés à Anvers dès le début du . La prise de la ville par les troupes de Philippe II en 1585 les poussa à quitter la ville, ravagée à l'issue d'un siège de treize mois. Plusieurs s'installèrent à Delft.
L'un des premiers potiers installés à Delft fut Hannen Pietersz, originaire de Haarlem. En 1600 il y fonda l'atelier de poterie "Les quatre Héros romains" (« De vier Romeinse Helden »). En 1611, il figure en qualité du plus ancien, sur la liste de la guilde de Saint-Luc fondée cette même année. Il décéda en 1616. La qualité de faïence de Delft datée la plus ancienne revient à une petite carafe à eau aromatique conservée au musée de Nienburg (Allemagne). Elle est datée de l'année 1609.
Ces différents potiers y produisaient ce qui fut appelé de façon erronée la Hollants Porceleyn. Cette céramique fine mais opaque était en réalité de la faïence et non de la porcelaine, les céramistes ne disposant pas du kaolin nécessaire à la production de véritable porcelaine.
L'essor du commerce avec l'Extrême-Orient, notamment grâce à la fondation en 1602 de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales,ou VOC, permit l'arrivée massive des objets en porcelaine en Europe. Les potiers de Delft virent immédiatement le parti qu'ils pouvaient tirer de la similitude de leur pâte blanche avec les porcelaines chinoises.
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Chinese export porcelain includes a wide range of Chinese porcelain that was made (almost) exclusively for export to Europe and later to North America between the 16th and the 20th century. Whether wares made for non-Western markets are covered by the term depends on context. Chinese ceramics made mainly for export go back to the Tang dynasty if not earlier, though initially they may not be regarded as porcelain.
"Blue and white pottery" () covers a wide range of white pottery and porcelain decorated under the glaze with a blue pigment, generally cobalt oxide. The decoration is commonly applied by hand, originally by brush painting, but nowadays by stencilling or by transfer-printing, though other methods of application have also been used. The cobalt pigment is one of the very few that can withstand the highest firing temperatures that are required, in particular for porcelain, which partly accounts for its long-lasting popularity.
La faïence, du nom de la ville italienne de Faenza où elle fut rendue célèbre, est une poterie, par métonymie un objet, de terre (terre cuite à base d'argile) émaillée ou vernissée, ordinairement à fond blanc. Il en existe deux types : la faïence stannifère, recouverte d'une glaçure stannifère (à base d'étain) opaque appelée engobe, qui masque totalement la pâte avec laquelle elle a été façonnée et lui donne son aspect caractéristique blanc et brillant, comme le faisait le faïencier français Michel Bouquet à partir de 1864 et ce jusqu'en 1886, et la faïence fine, dont la pâte blanche ou légèrement ivoire, précuite puis décorée, est recouverte d'une glaçure plombifère (à base de plomb) transparente.