vignette|La Macédoine et le monde égéen vers .
Les guerres de Macédoine sont une série de conflits opposant Rome au royaume de Macédoine, pendant et après la deuxième guerre punique, en Méditerranée orientale, en mer Adriatique et mer Égée. Avec les guerres puniques, elles ont comme conséquence le contrôle ou l’influence de la République romaine sur tout le bassin méditerranéen. Le conflit entre Rome et le royaume de Macédoine débute en avec la première guerre macédonienne et s'achève en 146 lorsque le royaume de Macédoine, qui est divisé en quatre républiques depuis la défaite de Persée en 168 durant la troisième guerre macédonienne, devient une province romaine. Elles sont significatives de la montée en puissance de Rome durant les qui s'impose progressivement comme la plus grande puissance du monde méditerranéen.
Première Guerre macédonienne
Philippe V, roi de Macédoine de la dynastie antigonide est un monarque énergique, qui participe tout d'abord à une guerre entre les Étoliens et les Achéens (la guerre des Alliés) qui se termine en 217.
Pendant la deuxième guerre punique, Philippe V s’allie à Hannibal Barca en concluant un traité. En effet, Philippe V veut annexer l'Illyrie qui est sous protectorat romain. Il démarre son projet d'annexion de l'Illyrie en 214 mais il est défait par le préteur Laevinus. Craignant que les Macédoniens ne renforcent Hannibal, Rome expédie des forces de l’autre côté de l’Adriatique. Les légions romaines, aidées par des alliés de la Ligue étolienne et de Pergame après 211, font à peine plus que quelques escarmouches contre les forces macédoniennes. L’intérêt de Rome n’est pas la conquête mais de garder la Macédoine, les cités grecques et les ligues politiques soigneusement divisées et non menaçantes. Il retente sa chance en 212 en occupant une partie de l'Illyrie. L'impopularité de Philippe V entraîne les Étoliens à conclure un traité avec Rome en 212. Rome attaque les alliés de Philippe V. Le conflit s'étend sur plusieurs fronts et chaque camp s'attache à protéger ses alliés.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Les Achéménides (prononcé ) sont une dynastie de rois qui ont fondé et dirigé le premier des empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient durant le Il s'agit d'un des plus grands empires ayant existé durant l'Antiquité, s'étendant sur environ de kilomètres carrés. Il s'étend alors au nord et à l'ouest en Asie Mineure, en Thrace et sur la plupart des régions côtières du Pont-Euxin ; à l'est jusqu'en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l'actuel Irak, sur la Syrie, le Liban, Israël et la Palestine, la Jordanie, le nord de l'Arabie saoudite, l'Égypte, et jusqu'au nord de la Libye.
vignette|La ligue achéenne en La Ligue achéenne ou Koinon achéen (τὸ Ἀχαϊκόν / tò Achaïkón) est une confédération de villes d'Achaïe, sur la côte nord-est du Péloponnèse. À son apogée, la ligue contrôle tout le Péloponnèse à l'exception du sud de la Laconie. La montée de l'impérialisme romain dans la région conduit finalement à sa dissolution en , à la suite de la guerre d'Achaïe. Une première ligue existe au À l'époque d'Hérodote, elle compte douze cités : Pellène, Égira, Aigéai, Bouras, Hélice, Aigion, Rhypes, Patras, Pharès, Olénos, Dymé, et Tritée.
thumb|Tétradrachme de la ligue étolienne, vers 279-260 La Ligue étolienne ou koinon étolien était une confédération de la Grèce antique centrée sur les cités d'Étolie en Grèce centrale. Cette ligue s'est constituée en pour s'opposer à la Macédoine et à la Ligue achéenne. Le Koinon étolien est fondé dans les années 338-330. L’Étolie se compose de petites cités et de tribus. Les Etoliens s'organisent autour du sanctuaire d'Apollon Thermios à Thermos notamment mais aussi autour d'autres tels que le sanctuaire d'Artémis Laphria à Calydon.