thumb|right|François Péron. François Auguste Péron est un naturaliste et un explorateur français, né le à Cérilly et mort le dans cette même ville. Il s'engage dans les armées de la République en 1792 et est blessé à Kaiserslautern. Prisonnier à Magdebourg, il se met à étudier l'histoire naturelle. En 1794, il est réformé à cause de sa blessure (il a perdu l'œil droit). Il commence à étudier la médecine à Paris grâce à une bourse quand un violent chagrin le décide à quitter la France. Jussieu lui obtient une place de zoologiste dans l'expédition vers les Terres Australes menée par le capitaine Nicolas Baudin (1754-1803) jusqu'en Nouvelle-Hollande à bord des vaisseaux Le Géographe et Le Naturaliste. Durant ce voyage, il devient l'ami de Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, qui le présente comme étant doté d'un cœur incomparable dans son Voyage dans les quatre principales îles des mers d'Afrique. Avec Charles-Alexandre Lesueur (1778-1846), également membre de l'expédition, il constitue une immense collection de plus de dont d'espèces nouvelles. Le , il est élu membre correspondant de l'Institut, classe d'anatomie et zoologie. Il est l'auteur d’Observations sur l'anthropologie (1800), et de certaines parties du Voyage de découvertes aux Terres Australes, pendant les années 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804. Dans son examen post mortem de la "Vénus hottentote" Saartjie Baartman, Georges Cuvier est amené à démentir la théorie de François Péron, qui était le seul à avoir pu voir les organes génitaux de Saartjie Baartman de son vivant, et qui y avait vu un "organe particulier", spécifique à sa race. Cuvier qualifie à cette occasion son collègue Péron de "naturaliste infatigable". Le Francois Peron National Park, situé à Shark Bay sur la côte Ouest de l'Australie, lui doit son nom. Il meurt de la tuberculose. Il repose au cimetière de Cérilly jusqu'en 1842 ; cette année-là, ses restes sont transférés sous un monument qui lui a été élevé sur la place qui porte son nom, au cœur de la ville.