gauche|vignette|220x220px|Logo de l'entreprise Skynet qui, dans la saga Terminator, met au point la technologie animant l'androide tueur.
La TechNoir (également écrite Tech-noir et connue sous les noms cybernoir, SF-noire et assimilée (souvent confondue) à la "science-fiction sombre / noir" appelée NeoNoir) est un sous-genre du cinéma de science-fiction, mélange de film noir et de science-fiction.
Exclusivement cinématographique, l'appellation désigne des spécificités que l'on peut habituellement retrouver dans les sous-genres généraux de la science-fiction (cyberpunk, anticipation, dystopie, utopie malsaine, SF militaire SF horrifique, etc...).
Le terme vient du film Terminator (1984) de James Cameron — dans lequel la boîte de nuit porte ce nom — et se définit via les thématiques de ce dernier. Ce sont des films dans lesquels la technologie est présentée comme une force néfaste, destructrice, dangereuse, à l'image de ses créateurs, habitée par le goût et le désir de destruction.
Cette représentation de la technologie comme une entité néfaste et dangereuse a évidemment évolué.
Le genre est relativement peu connu du public et, avec les années, ont été classées TechNoir bon nombre d'œuvres dystopiques où la machine (la technologie) n'est plus la partie dominante de l'univers et de ses mécaniques. Par exemple il n'est pas rare de voir des longs métrages comme Bienvenue à Gattaca (1997) de Andrew Niccol étiquetés à tort sous cette appellation. En effet, une définition propre au genre existe, et bien des films apparentés seulement par une dimension sombre ou noire se retrouvent classés sous cette dénomination sans répondre aux critères du genre.
La TechNoir se décrit comme l'évolution des films de SF à l'ambiance sombre produits dans les années 50-60.
À la différence ici que ce n'est plus seulement l'ambiance qui est sombre et malsaine, c'est la façon dont les évènements présentés à l'écran illustrent une probabilité, certes poussée à l'extrême, de ce que l'homme et sa folie des grandeurs peuvent engendrer.