Résumé
Un réseau de diffusion de contenu (RDC) ou en anglais content delivery network (en) est constitué d’ordinateurs reliés en réseau à travers Internet et qui coopèrent afin de mettre à disposition du contenu ou des données à des utilisateurs. Ce réseau est constitué : de serveurs d'origine, d'où les contenus sont « injectés » dans le RDC pour y être répliqués ; de serveurs périphériques, typiquement déployés à plusieurs endroits géographiquement distincts, où les contenus des serveurs d'origine sont répliqués ; d'un mécanisme de routage permettant à une requête utilisateur sur un contenu d'être servie par le serveur le « plus proche », dans le but d’optimiser le mécanisme de transmission / livraison. Les serveurs (ou nœuds) sont généralement connectés à Internet à travers différentes dorsales Internet. L’optimisation peut se traduire par la réduction des coûts de bande passante, l’amélioration de l’expérience utilisateur (réduction de la latence), voire les deux. Le nombre de nœuds et de serveurs qui constituent un RDC varie selon les choix d’architecture, certains pouvant atteindre plusieurs milliers de nœuds et des dizaines de milliers de serveurs. On peut distinguer plusieurs types de RDC : les RDC de caching pour le téléchargement, dont ceux supportant les contenus de sites web dynamiques ; les RDC de streaming de média, dont ceux supportant les flux audiovisuels en direct (live). Dans le cas du streaming, un flux audiovisuel est injecté sur un point de publication au niveau du serveur origine du RDC et aussitôt répliqué vers les serveurs en bordure. Les RDC de streaming supportant les flux live doivent pouvoir supporter différentes familles de streaming : Microsoft Windows Media Adobe Flash Live (classique) Adobe Flash Dynamic streaming Microsoft Smooth Streaming Apple HTTP Streaming (pour iPhone et le lecteur Quicktime X) 3GPP PSS (pour téléphone mobile) L'émergence (à partir de 2009) du streaming adaptatif en HTTP où le flux continu est segmenté et chaque segment est téléchargé comme un fichier classique par le protocole HTTP a permis aux RDC de streaming d'offrir des tarifs proches de ceux — moins élevés — des RDC de caching, grâce au fait que les serveurs situés dans les nombreux nœuds en bordure de réseau n'utilisent alors qu'un logiciel serveur HTTP classique, dont le coût de licence est souvent gratuit, alors que pour le cas des logiciels serveurs de streaming, il y a très souvent un coût de licence non négligeable.
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