vignette|Valves en monel|241x241px Alliage monel, métal monel et monel désignent un groupe d'alliages à base de nickel principalement (jusqu'à plus de 67%) et de cuivre, avec de petites quantités de fer, de manganèse, de carbone et de silicium, et parfois de titane, d'aluminium et de soufre. Les alliages monel les plus courants en Europe dans les années 1990 sont le plus souvent à base de à en masse de Ni, de à en masse de Cu, ainsi que de plus faibles proportions massiques de Si entre et , de Mn entre et et de Fe entre et . Plus résistant au niveau mécanique que le métal nickel, les alliages monel résistent bien à la corrosion par de nombreux agents chimiques, à la corrosion aérienne, marine, ainsi qu'aux flux rapides d'eau de mer sous pression. Ils peuvent être fabriqués facilement par un travail à chaud et à froid, par usinage et réunis par soudage. Ces alliages présentant une grande résistance aux attaques chimiques conviennent bien en principe à la fabrication de réacteurs chimiques, à la construction navale et à l'électrotechnique, mais aussi en robinetterie industrielle. Le monel est décliné en un grand nombre d'article commerciaux, du rouleau de fil aux plaques de diverses épaisseurs, des filtres au boulons et rondelles, des profilés aux tuyaux calibrés... vignette|Le monel et son logo INCO des années vingt L'alliage Monel a été conçu en 1901 par le chimiste Robert Crooks Stanley, qui travaillait pour l'International Nickel Company (INCO). L'alliage de Monel 400 est un alliage simple binaire de même proportion (2/3) de nickel et de cuivre (1/3) que celle que l'on trouve naturellement dans le minerai de nickel des mines de Sudbury en Ontario : il est donc considéré parfois comme un alliage naturel ou parfait lorsqu'il est obtenu par grillage de la matte double de Ni et Cu, puis réduction par le carbone avant l'affinage et la purification de l'alliage. Le nom Monel ou monel honore initialement le président de la compagnie, Ambrose Monnell.