L'impôt unique désigne la proposition d'un seul impôt ou d'une seule taxe qui remplacerait tous les prélèvements obligatoires existants.
impôt sur la terre
L'impôt unique est une proposition d'impôt sur la terre ad valorem, comme seule source de revenus d'un gouvernement. Il se baserait uniquement sur la valeur de la terre nue, c'est-à-dire sans prendre en considération ses améliorations comme le bâti. Il serait unique et se substituerait donc aux impôts existants et plus particulièrement à ceux pesant sur l'activité économique.
Considérant que toutes les richesses proviennent de la terre, les physiocrates sont, dès la seconde moitié du , partisans de la mise en place d'un impôt unique sur le produit des terres. François Quesnay, chef des physiocrates et médecin de Louis XV, le propose dès 1760 dans ses Maximes générales du Gouvernement économique d'un royaume agricole. Puisque toutes les taxes reposent en définitive sur le produit de la terre, seul le loyer de la terre devrait être imposé. Son contemporain Adam Smith reprend l'idée et David Ricardo la développe en 1817 dans Des principes de l'économie politique et de l'impôt. L'économiste américain Henry George rend populaire cette proposition avec la publication de Progrès et pauvreté en 1879.
Puisque la terre est une ressource inaltérable, la rente foncière qu'on peut en tirer est produite par la croissance de l'économie et non par l'effort individuel. Donc la société serait en droit de la récupérer pour soutenir les coûts du gouvernement.
L'acceptation de la taxe unique rendrait les autres formes de taxes inutiles et stimulerait ainsi la croissance économique.
L'élimination des taxes sur les bâtiments encouragerait la construction.
Il y a bien d'autres formes de richesses que la propriété foncière.
En pratique, la séparation de la valeur des terres et la valeur des bâtiments serait très difficile.
Plusieurs juridictions ont appliqué leurs impôts fonciers sur la terre nue seulement, au lieu de terrains et de bâtiments, ou ont imposé des terres plus lourdement que les bâtiments (Australie, Nouvelle-Zélande, les provinces de l'Ouest du Canada, et quelques municipalités aux États-Unis).
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This course provides students with a working knowledge of macroeconomic models that explicitly incorporate financial markets. The goal is to develop a broad and analytical framework for analyzing the
L'impôt unique désigne la proposition d'un seul impôt ou d'une seule taxe qui remplacerait tous les prélèvements obligatoires existants. impôt sur la terre L'impôt unique est une proposition d'impôt sur la terre ad valorem, comme seule source de revenus d'un gouvernement. Il se baserait uniquement sur la valeur de la terre nue, c'est-à-dire sans prendre en considération ses améliorations comme le bâti. Il serait unique et se substituerait donc aux impôts existants et plus particulièrement à ceux pesant sur l'activité économique.
La théorie de la taxation optimale est un ensemble de théories économiques qui dégagent des règles permettant au système de taxation de minimiser les distorsions et les inefficacités économiques. Les taxes générèrent des distorsions économiques car les agents économiques réagissent et modifient leur comportement. Par exemple, une taxe sur le travail peut inciter les individus à travailler moins qu'ils ne le désireraient, ou même de renoncer à un emploi.
vignette|Le représentant John Linder tenant le Fair Tax Act de 2007. La « FairTax » est un projet de loi américain qui prévoit de supprimer le service fédéral de perception des impôts (Internal Revenue Service), et de remplacer tous les impôts sur le revenu perçus par le gouvernement fédéral des États-Unis (taxes sur les traitements et salaires, impôts sur les sociétés, impôts sur les plus-values, droits de succession, impôt sur la donation), par une unique taxe sur la vente (sales tax), de 23 %, contre actuellement une moyenne de 6 %, selon les états.
Plonge dans le paysage économique et budgétaire en analysant la production potentielle, l’orientation budgétaire, la dette publique et les effets des chocs sur les dépenses publiques.