La maison de Lancastre est une branche cadette de la dynastie Plantagenêt qui a combattu la maison d'York lors de la guerre des Deux-Roses. Son emblème est la rose rouge.
Cette branche est issue d'Edmond Crouchback (1245 † 1296), fils du roi Henri III d'Angleterre, qui devint comte de Lancastre en 1267. Son fils aîné, Thomas, fut exécuté en 1322 pour trahison, mais Henry, le fils cadet hérita du comté. Cette branche s'éteignit en 1361 avec Henry de Grosmont, qui avait été fait duc de Lancastre en 1351. Sa fille Blanche de Lancastre épousa Jean de Gand, troisième fils du roi Édouard III d'Angleterre, lui apportant le comté de Lancastre.
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Elle est issue de Jean de Gand (1340-1399) — John of Gaunt — fils cadet du roi Édouard III d'Angleterre, qui avait été fait duc de Lancastre. Elle régna sur l'Angleterre de 1399 à 1471.
L'avènement de cette dynastie au trône d'Angleterre fut la cause de la « guerre des Deux-Roses », guerre civile qui l'opposa au à la branche d'York. Ce conflit se termina par l'extinction des deux maisons. Le dernier prince de la maison de Lancastre est Édouard de Westminster, fils d'Henri VI.
Néanmoins, une branche illégitime de la maison de Lancastre s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui avec la famille de Somerset titrée comte de Worcester et duc de Beaufort, issus de Charles Somerset, fils naturel de Henri Beaufort, de Somerset, les Beaufort étant eux-mêmes issus de Jean de Gand, duc de Lancastre.
Auparavant, du , une autre famille porta ce nom de « Lancastre », comme châtelains de Lancastre, aussi lords/barons de Kendal (, avant les Earls of Kendal), actifs en Lancashire, Yorkshire et en Cumbria, particulièrement en Westmorland et Cumberland. Ils étaient liés à la famille Taillebois de Kendal (dont ) sans qu'on sache précisément la nature de ce lien.
Filiation : Guillaume de Lancastre († vers 1170 ; fils d'un Gilbert) ; père de Guillaume II ; père d'Helwise qui épouse († vers 1220) ; parents de Guillaume III.