Paul Joseph DysonPaul Dyson rejoignit l’EPFL en 2002 à la tête du Laboratoire de chimie organométallique et médicinale de l’Institut des sciences et ingénierie chimiques, dont il en assuma ensuite la direction entre 2008 et 2016.
Le prof. Dyson a été récompensé par de nombreux prix dont le Prix Werner de la Société Suisse de Chimie en 2004, le Prix pour les réalisations exceptionnelles en chimie bio organométallique en 2010, la Médaille du Centenaire de la naissance de Luigi Sacconi (2011) de la Société Italienne de Chimie, le Prix de Chimie bio-inorganique de la Royal Society of Chemistry en 2015, le Prix européen pour une chimie durable de la Société Européenne de Chimie en 2018 et le Prix pour la chimie verte de la Royal Society of Chemistry en 2020.
Le prof. Dyson est également mentionné dans la liste établie par Clarivate des chercheurs les plus cités (Clarivate Highly Cited Researcher), avec un H-index >110 (Web of Science et Google Scholar). Paul Dyson a été élu membre de la Royal Société de Chimie en 2010, membre de l’Académie Européenne des Sciences en 2019 et membre à vie de l’Association Américaine pour l’Avancement de la Science en 2020. Au cours des dernières années il s’est vu décerner le titre de Professeurs Hôte par l’Université de Bourgogne, l’Université de Pierre et Marie Curie, l’Université de Vienne, l’Université de Rome Tor Vergara, l'Ecole Nationale Supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech) et par l’Université de Shangai Jiao Tong.
De 2016 à 2021 il était membre du conseil de la recherche de la division de mathématique, sciences naturelles et de l’ingénieur du Fonds National Suisse. En 2021, il a été nommé doyen de la Faculté des Sciences de Base.
Jean-Philippe BrantutI did my PhD at the Institut d'Optique under the direction of Philippe Bouyer and Alain Aspect, before moving to ETHZ in the group of Tilman Esslinger, first as a post-doc then as a senior scientist. There I developed in particular the method allowing for a quantum simulation of nano-electronic devices with ultracold quantum gases.Since september 2016, I hold the Fondation Sandoz chair in physics of quantum gases at EPFL. There, my group has developed the first cold atoms machine combining Fermi gases with cavity-quantum electrodynamics. We use it to explore new ways of measuring and manipulating quantum matter.
René MonotD'origine vaudoise, René Monot est né à Lausanne le 10 août 1943; c'est dans cette ville qu'il effectue ses études secondaires. Il suit les cours de la section de physique de l'Ecole polytechnique de l'Université de Lausanne, où il obtient son diplôme en 1966. Il est ensuite assistant, puis premier assistant du prof. Jean-Pierre Borel sous la direction duquel il réalise une thèse de doctorat sur les propriétés magnétiques des petites particules d'argent de quelques nanomètres de diamètre. Après sa thèse, de 1975 à 1978, il est engagé à l'Université de Californie, à Berkeley (Etats-Unis) pour y poursuivre, dans le laboratoire du prof. W.D. Knight, une recherche sur le magnétisme des amas d'atomes.
Depuis son retour en Suisse, il travaille à l'Institut de physique expérimentale où il a la fonction d'adjoint scientifique dès 1981. Il est nommé professeur titulaire en 1985.
Il enseigne aux étudiants de la section électricité, l'introduction à la mécanique quantique et il est chargé du cours de physique des surfaces pour le 2e et 3e cycle. Ses projets de recherche portent sur la physique des amas d'atomes métalliques, des interactions molécules-surfaces et des stades initiaux de la croissance épitaxiale.