L'introjection est un concept psychanalytique élaboré entre 1909 et 1912 par Sándor Ferenczi dans son article « Transfert et introjection ». L'introjection est un processus qui met en évidence le passage fantasmatique du dehors au dedans. Le concept est proche de celui d'identification et il est souvent opposé au mécanisme de projection.
Pour Ferenczi, . Dans un deuxième temps, Ferenczi élargira cette conception : Tout amour objectal ou tout transfert est un élargissement du Moi et, en 1912, il précise : Je décris l'introjection comme l'extension de l'intérêt auto-érotique initial au monde extérieur par l'inclusion de ses objets dans le Moi... Au fond, l'homme ne peut aimer que lui-même ; aime-t-il un objet, il l'absorbe.
Pour Freud, dans son texte de 1915 Pulsions et destins des pulsions, l'introjection s'oppose encore plus nettement à la projection. Il oppose en effet le "moi-plaisir purifié" qui se forme par une introjection de tout ce qui constitue une source de plaisir au "Moi-Réalité" qui opère par une projection au-dehors de tout ce qui est occasion de déplaisir. Plus tard, Freud reprendra à nouveau le concept dans Deuil et mélancolie puis en 1923 il l'inclura dans la formation du surmoi.
C'est ensuite Karl Abraham qui reviendra sur la notion dans le deuil avant qu'elle ne prenne l'importance que Melanie Klein et les kleiniens lui donneront : La perte réelle d'un objet est également temporairement suivie d'une introjection de la personne aimée, le deuil, écrit-il, contient une compensation : l'objet aimé n'est pas perdu car maintenant je le porte en moi et ne le perdrai jamais. Abraham décrit de manière méticuleuse le processus d'introjection à partir de ses expériences cliniques avec des mélancoliques (entendus au sens psychotiques). Il met en rapport ses idées avec ses autres théories sur le développement de la libido avec les stades et sous-stades oraux, anaux et phalliques. L'introjection y est ainsi décrite comme une véritable ingestion orale de l'objet : il met en évidence la croyance dans une présence physique d'entités à l'intérieur du corps.
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Le clivage de l'objet est une notion psychanalytique introduite par Melanie Klein et désignant un mécanisme de défense primitive contre l'angoisse. Pour Melanie Klein, le mécanisme du « clivage de l'objet » est la défense la plus primitive qui soit contre l'angoisse : l'objet, que visent les pulsions érotiques et destructives, se trouve scindé entre un « bon » et un « mauvais » objet dont les destins respectifs sont alors .
Psychoanalytic theory is the theory of personality organization and the dynamics of personality development relating to the practice of psychoanalysis, a clinical method for treating psychopathology. First laid out by Sigmund Freud in the late 19th century, psychoanalytic theory has undergone many refinements since his work. The psychoanalytic theory came to full prominence in the last third of the twentieth century as part of the flow of critical discourse regarding psychological treatments after the 1960s, long after Freud's death in 1939.
L'introjection est un concept psychanalytique élaboré entre 1909 et 1912 par Sándor Ferenczi dans son article « Transfert et introjection ». L'introjection est un processus qui met en évidence le passage fantasmatique du dehors au dedans. Le concept est proche de celui d'identification et il est souvent opposé au mécanisme de projection. Pour Ferenczi, . Dans un deuxième temps, Ferenczi élargira cette conception : Tout amour objectal ou tout transfert est un élargissement du Moi et, en 1912, il précise : Je décris l'introjection comme l'extension de l'intérêt auto-érotique initial au monde extérieur par l'inclusion de ses objets dans le Moi.