Concept

Gavage

Résumé
vignette|redresse|Une suffragette nourrie de force dans la prison de Holloway au Royaume-Uni durant la grève de la faim de 1911 pour le droit de vote des femmes. Le gavage est l'action de faire ingurgiter un grand excès d'aliments à des animaux ou des humains, soit par force soit par incitation. Lorsque le gavage est contraint, la contrainte est d'origine physique, psychique ou culturelle. Le gavage peut consister à faire manger quelqu’un au-delà de la satiété réelle et ou perçue. C’est le comportement de certains parents qui conduit à des surpoids pouvant aller jusqu’à l’obésité et aux maladies qui lui sont liées, quelquefois entraînant la mort. Le gavage humain est une forme de malnutrition. Cette tradition concerne surtout les femmes, quand le surpoids est un critère de beauté. Mais aussi les jeunes enfants. « Plus une femme prend de place, plus elle en a dans le cœur de son homme », dit l’adage. Ce phénomène est observable notamment au Niger, au Nord du Mali et en Mauritanie où le gavage des femmes est encore pratiqué dans ce pays, et plus particulièrement, dans les zones de faible alphabétisation. Bien qu'en perte de vitesse, elle concernerait 40% des jeunes Mauritaniennes. Pour aider au gavage, au mieux, on pince les fillettes. Dans cette démarche, il s'agit d’acquérir une corpulence censée mettre en valeur la féminité dans une stratégie de séduction. Cette stratégie peut renvoyer à des particularités ethniques et est souvent cause de maladies voire de mort. L’idée est de permettre la mise en œuvre de la stéatopygie. Cela renvoie aussi aux Vénus paléolithiques. Au Cameroun, on gave les bébés, persuadés qu'ainsi ils vont acquérir des forces. La pratique du gavage est une cause de mortalité chez ces enfants. Le Leblouh (arabe : البلوح) est la pratique du gavage forcé des jeunes filles dans des pays où l'obésité est considérée comme le canon de beauté et signe de statut social. Dans la tradition touareg, les classes supérieures de l’aristocratie (imajeγen), des religieux (ineslemen) et des tributaires (imγad) pratiquaient l'aḍanay en gavant des fillettes de sept à huit ans jusqu'à les rendre obèses.
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