Concept

Lexique du français québécois

Résumé
Le lexique du français québécois est constitué de l'ensemble des mots, ou plus précisément des lemmes (unités lexicales autonomes) employés en français québécois ainsi que de toutes les sous-variétés qui le constituent : joual, magoua, chaouin, saguenéen, beauceron, etc. Traditionnellement, les lexicographes québécois se sont efforcés de créer un rapprochement entre le français québécois et le français de France (cf. la liste d'ouvrages sur le français québécois), mais depuis quelques années, un courant de pensée en lexicographie promeut une division entre les deux variétés (cf. débat sur la norme du français québécois). Les premiers colons venus s'établir en Nouvelle-France venaient principalement du nord-ouest de France. Ils ont emmené leurs termes patois et leurs particularismes. La Conquête provoque ensuite deux phénomènes importants : l'apparition d'anglicismes, favorisée par le contact avec les Anglais, et l'apparition de termes patois et populaires à l'écrit, favorisée par la dégradation du niveau de vie, l'exploitation des travailleurs francophones dans des milieux anglophones et le départ de l'élite vers la métropole. Les (c'est-à-dire les francophones) n'ont plus beaucoup de contacts avec la France. Le temps fait son œuvre et commence à creuser un fossé entre la langue qu'on parle en Amérique et celle qu'on parle en Europe. Pour la première fois depuis presque cent ans, un navire français (La Capricieuse) vient dans l'ancienne colonie française au cours de l'été 1855. Les Canadiens se montrent sensibles à la critique de certains voyageurs, qui décrivent la langue française du Canada comme pleine d'anglicismes et mal parlée. Certaines personnes donnent l'épithète de au français canadien. Pour épurer le langage, on se met alors à faire la chasse à l'anglicisme, mais aussi aux mots patois et aux termes populaires. Différents ouvrages sur la langue française au Canada apparaissent. La grande majorité d'entre eux sont normatifs. On essaie alors de faire aussi clairement que possible la distinction entre « canadianismes de bon aloi » et « canadianismes de mauvais aloi ».
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