vignette|600px|manuscrit sur feuille de palmier (ôle) du Tolkāppiyam
Le Tolkāppiyam , ( தொல்காப்பியம்) est un traité de grammaire de la langue tamoule. Cette œuvre est le texte le plus ancien de la littérature Śaṅgam qui nous soit parvenu. La date précise de sa composition n'est pas connue mais, en se fondant sur la base des estimations de divers auteurs, on peut la situer dans une fourchette assez large comprise entre le et le . La première mention du texte en tant qu'ouvrage unique apparait dans le commentaire de Nakkīrar sur l'Akapporuḷ de Irayanār (). L'érudit jaïn Iḷampūraṇar écrit au le premier des six commentaires classiques et le seul qui traite de la totalité du Tolkāppiyam. Le Nannūl, traité de grammaire écrit au par Pavaṇanti Mun̲ivar, s'y réfère en partie. On ne dispose par ailleurs d’aucun élément probant permettant d’attribuer la paternité de ce traité à un seul auteur.
L'ouvrage se présente sous la forme de versets (nūṟpā). Il comprend trois livres (atikāram), l'Eḻuttatikāram, « Livre des Lettres », le Colḷatikāram, « Livre des Mots » et le Poruḷatikāram, « Livre des Matières (Poétiques) », dont chacun est divisé en neuf chapitres (iyal) et contient en tout 1612 sūtras. Il traite de la phonologie, de la grammaire et de la poétique.
La première traduction du Tolkāppiyam dans une langue européenne est due à Subrahmanya Sastri.
Bien que l'origine du titre ait fait l'objet de controverses, l'hypothèse la plus vraisemblable est qu'il est construit à partir des racines tol (ancien) et kāppiyam (livre).
Le Tolkāppiyam comprend trois livres dont chacun est divisé en neuf chapitres :
Eḻuttatikāram – Formation des mots
Colḷatikāram – Syntaxe
Poruḷatikāram – Expression des idées.
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La littérature tamoule classique, dont le cœur est constitué par la littérature du Sangam ou littérature Sangam, connaît probablement son âge d'or entre le et le mais peu de choses nous sont connues de façon certaine. Le tamoul est considéré comme la première langue classique de l'Inde avant même le sanskrit. Le gouvernement indien lui a d'ailleurs, en 2004, accordé le statut officiel de Classical Language (« Langue classique »).
Dans l'hindouisme, Kârttikeya, Kumara, Murugan ou Skanda (du sanskrit, skand, « émettre »), est le dieu de l'armée divine (son épouse ou shakti est Devasena), présenté, selon une des légendes sur sa naissance, comme le fils de Shiva et Pârvatî. Éternel adolescent (kumâra), il était vénéré sous les Gupta dans l'Inde du nord où il était la divinité tutélaire des Chalukya. Il est surtout populaire en Inde du sud, où il est connu sous le nom tamoul de Murugan (le garçon).
Le Veda (devanāgarī : वेद - sanskrit : « vision » ou « connaissance ») est un ensemble de textes qui, selon la tradition, ont été révélés (par l'audition, Shruti) aux sages indiens nommés Rishi. Cette « connaissance révélée » a été transmise oralement de brahmane à brahmane au sein du védisme, du brahmanisme, et de l'hindouisme jusqu'à nos jours sur une période indéterminée. L'origine dans le temps des textes védiques est une question qui est l'objet de débats tant en Inde que parmi les indianistes européens.