Le zoroastrisme comporte de nombreux festivals et jours saints, qui sont tous liés au calendrier zoroastrien. Les variantes Shahenshahi et Kadmi du calendrier ne s'intercalent pas les années bissextiles ; par conséquent, le jour de l'année civile grégorienne où ces jours sont célébrés évolue avec le temps. La troisième variante du calendrier zoroastrien, connue sous le nom de Fasli (en Inde) ou de Bastani (en Iran), s’intercalent selon les règles du calendrier grégorien et reste donc synchrone avec les saisons. Six festivals saisonniers à espacement irrégulier, appelés gahanbars (signifiant « saison appropriée »), sont célébrés au cours de l'année religieuse. Les six fêtes sont en outre associées aux six "créations primordiales" d'Ahura Mazda, également connues sous le nom de Amesha Spentas, et à travers elles à des aspects de la création (le ciel, les eaux, la terre, la flore, la vie animale, l'homme). En raison des particularités des variantes shahenshahi et kadmi du calendrier zoroastrien, qui ne s'intercalent pas et ne sont donc plus synchronisées avec les saisons, les fêtes saisonnières sont en fait célébrées plusieurs mois à l'avance. Les six festivals sont : Maidyozarem Gahanbar (littéralement : « mi-verdissement »), célébrée à l'origine comme un festival au milieu du printemps ; Maidyoshahem Gahanbar (« mi-été »), célébrée à l'origine au solstice d'été ; Paitishahem Gahanbar (« apporter le maïs »), célébrée à l'origine comme un festival de la récolte ; Ayathrem Gahanbar (« ramener à la maison (les troupeaux) »), célébrée à l'origine à la fin de l'automne ; Maidyarem Gahanbar (« mi-année »), célébrée à l'origine au solstice d'hiver ; Hamaspathmaidyem Gahanbar (pour lequel il n'y a pas de sens littéral généralement accepté), célébrant l'humanité. Ce gahambar n'est pas une fête saisonnière au sens technique du terme, mais commémore plutôt les âmes des morts à la fin de l'année religieuse. Il est mieux connu sous le nom de frawardigan.