Muqali, parfois écrit Mouqali ou Muhuali (), décédé en 1223, fut un membre de la tribu des Djalayir, un compagnon d'armes de Gengis Khan et devint par la suite son général. Il fut l'un de ses hommes les plus fidèles. Le père de Muqali a sacrifié sa vie pour sauver celle de Gengis Khan. Il se distingua particulièrement durant la bataille contre les Naïmans en 1199 et guida les troupes mongoles en Chine du Nord de 1215 à 1223, date où laquelle il est décédé. Muqali fut un des généraux les plus appréciés de Gengis Khan. En effet, après être devenu Khan de tous les Mongols, il récompensa ses plus fidèles serviteurs et que même lorsqu'il donna à Muqali le titre de « roi », il trouva que ce n'était pas suffisant. À la mort de celui-ci en 1223, il en fut grandement affecté, car Muqali s'occupait de la conquête de la Chine des Jin, et permettait ainsi à Gengis Khan de s'occuper de ses campagnes au Khârezm. La famille de Muqali et les Djalayir joignirent les forces de Gengis Khan assez tôt dans sa progression alors qu'il tentait de briser les Tatars avec l'aide de Wan-yen Siang de Chine ainsi que de Toghril des Kéraïts. Cependant, Muqali ne se démarqua que durant une bataille guidée par Toghril contre les Naïmans du sud qui eux étaient commandés par le roi Kütchlüg (ou Gutchugudun) vers l'année 1199. Lorsque les Kéraïts se trouvèrent en mauvaise position à la suite d'une attaque du général naïman Köksé'u-sabraq, Gengis Khan envoya Muqali ainsi que Bo'ortchou, Boroqoul et Tchila'oun avec plusieurs centaines de cavaliers et ils écrasèrent les Naïmans. Il participa à pratiquement toutes les batailles dans lesquelles Gengis Khan se trouvait. Selon les écrits de Rashid al-Din, il aurait eu un hongre noir avec des harnais d'argent qu'il perdit durant un combat contre les Kéraït. Il fut de ceux qui implorèrent Gengis Khan de ne pas exécuter son neveu, Daritaï, qui avait joint momentanément les Kéraït. Gengis Khan suivit leurs conseils.