Ssireum (également appelé Sirum ou Ssirûm, en coréen: 씨름) est un sport coréen traditionnel d'origine très ancienne. Cette forme de lutte coréenne est décrite dans des peintures murales trouvées dans les tombes royales des souverains de l'empire de Koguryŏ (-37 – 668) .
Des tournois de Ssireum sont organisés partout dans le pays en été ainsi qu'en automne pour permettre aux lutteurs de montrer leur puissance physique. Dans le passé, le vainqueur du tournoi (appelé jangsa(장사, 壯士), littéralement "l'homme fort") recevait un bœuf comme premier prix.
Le Ssireum symbolise l'esprit national du peuple coréen sous la forme d'un duel de force physique et de technique entre deux opposants en contact direct l'un avec l'autre. Cette forme de lutte particulière est très spécifique à la Corée, bien qu'elle puisse se rapprocher du bökh mongol, ou des plus tardifs sumo pratiqué au au Japon, Buku mandchou (à partir du ), ou, plus proche de nous, la lutte suisse ou la lutte à la ceinture bretonne.
Le , la lutte coréenne traditionnelle (Ssirum/Ssireum) est inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l’Unesco.
thumb|left|Un match du Ssireum moderne.
Le Ssireum se pratique dans un cercle couvert de sable fin. Les deux compétiteurs (pouvant faire de 1,80 à et de 100 à 150 kilos) portent chacun une ceinture appelée satba (샅바) qui est nouée autour de la cuisse. Les lutteurs saisissent la ceinture de l'adversaire pour le déséquilibrer et le faire tomber. Le match se termine lorsque l'un des deux adversaire touche le sable avec n'importe quelle partie de son corps autre que les pieds. À la différence du Sumo, le fait de sortir du cercle n'est pas une défaite mais provoque simplement l'interruption du combat et sa reprise. Dans la plupart des cas, les matchs se jouent selon le système du best-of-three.
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Les arts martiaux coréens sont des pratiques et des méthodes de combat militaires, à mains nues ou armées, qui ont été développées en Corée à la fois par des militaires et des civils dans différents buts d'autodéfense, de développement personnel, de loisir culturel et de compétition sportive. Parmi les plus connus, on peut citer le taekwondo, le hapkido et le taekkyon, ce dernier ayant été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO en 2011.
Le taekwondo (태권도 ; , ) est un art martial d'origine sud-coréenne, dont le nom peut se traduire par La voie des pieds et des poings. Le taekwondo, dont le nom a été proposé en 1955 par le général Choi Hong Hi, est le fruit de la fédération progressive, à partir des années 1950, après l'occupation japonaise de la Corée, de différentes écoles d'arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté. Sa création et son développement sont intimement liés à la promotion du nationalisme étatique coréen.
La lutte est une discipline sportive et un sport de combat. Il en existe un très grand nombre de variétés mais on peut en distinguer trois principales : la lutte libre (LL), la lutte gréco-romaine (GR) et la lutte féminine (LF). La lutte est un système de combat à mains nues au cours duquel les adversaires se mesurent au corps à corps. L'objectif est de remporter le combat soit en faisant tomber l'adversaire au sol et en maintenant ses deux épaules collées au tapis : c'est le tombé ; soit en gagnant aux points.