alt=Châtagnier sur talus, trois ou quatre ans après émondage en Bretagne. Nombreuses repousses latérales.|vignette|Châtagnier sur talus, trois ou quatre ans après émondage en Bretagne. Présence de nombreuses repousses latérales.
L'émondage (du latin emundare, ) est une taille d'entretien courant qui consiste à supprimer les pousses herbacées, les jeunes rameaux ligneux et branches basses latérales (appelées émondes, elles caractérisent l’arbre d'émonde) d'un arbuste ou d'un arbre, et parfois raccourcir les branches de la cime voire étêter l'arbre. Cette taille, qui se pratique souvent sur des arbres isolés ou émergents du bocage (arbres de haut jet), provoque souvent l'apparition de « gourmands » sur le tronc qui formeront de nouvelles branches qu'il faudra à nouveau couper.
Cette technique peut avoir des buts opposés : soit provoquer la naissance accélérée de nouveaux et nombreux rejets latéraux afin de produire des fagots ou des échalas, ou favoriser le développement du feuillage ; soit, au contraire, obtenir un tronc rectiligne et sans branches (à l'instar de l'élagage naturel) par la suppression systématique de toute ramification latérale.
Si l'arbre survit au traitement, il produit un bois de tronc plus dur que la normale, fournissant des poutres qui ne se cintrent pas.
L'émondage est souvent associé au bocage ; en France, les manoirs normands et bretons possèdent des poutres qui proviennent souvent d'arbres émondés.
L'émondage se distingue de l'élagage (taille exceptionnelle consistant en un ébranchage) par la récolte et l'utilisation qui est faite des bois taillés. Toutes les branches latérales sont récoltées au ras de tronc en laissant le bourelet cicatriciel. L'arbre recouvrira progressivement la plaie et de ces bourelets sortiront de nouvelles branches à partir de bourgeons dormants. Quelques bourgeons dormants présents sous l'écorce du tronc émergeront également donnant de nouvelles branches.
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La taille est une opération pratiquée sur les végétaux ligneux ou non, qui consiste à modifier la forme et la dimension spontanées de ces plantes en raccourcissant (voire en supprimant) certaines branches ainsi que des rameaux. Elle est destinée à orienter la croissance (taille de mise en forme), à maîtriser la fructification (taille de fructification), ou à limiter la couverture foliaire (taille en vert) pour favoriser la maturation des fruits, par exemple.
Le taillis est un peuplement forestier d'arbres issus de la reproduction végétative d'une souche, où plusieurs bourgeons adventifs ou proventifs ont pu se développer après avoir reçu un apport massif de sève brute, donnant ainsi plusieurs tiges nouvelles (les rejets de souche) ou des drageons, et dont la perpétuation est obtenue par des coupes de rajeunissement. L'ensemble des tiges d'une même souche se nomme cépée, chaque tige étant appelée brin de cépée. La cépée peut se former naturellement (sureau noir, noisetier, fusain d'Europe.
La sylviculture est l'activité et l'ensemble des méthodes et pratiques par lesquelles le « sylviculteur » agit sur le développement, la gestion et la mise en valeur d'une forêt ou d'un boisement pour en obtenir un bénéfice économique et/ou certains services profitables à la société (dans une approche de forêt dite multifonctionnelle). La sylviculture est dite « durable » (gestion durable de la forêt), quand le sylviculteur s'assure que le capital forestier est acquis et optimisé, et qu'il peut être maintenu pour les générations futures, pour en retirer durablement des bienfaits ou des produits comme le bois, sans en dégrader le capital.
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